Langage universel

Les hommes en général parlent la langue de leur culture, de leur région géographique et de leur vécu. Cette diversité au niveau des langues n’est que le reflet de la particularité propre à chaque être humain. Tous humains, mais à la fois uniques et différents. Cependant même si les langues sont différentes dans leurs expressions phonétiques, elles renvoient fondamentalement aux mêmes idées, aux mêmes concepts, ce qui rend facile leur traduction et de fait le rapprochement entre les peuples. Le plus intéressant dans tout ça c’est qu’on a fini par se rendre compte que malgré les différences linguistiques, géographiques et culturelles l’espèce humaine partageait tant soit peu les mêmes valeurs. Ce qui explique en partie pourquoi au-delà des mots et du langage il nous a été possible de communiquer entre nous pour nous comprendre et avancer ensemble ou nous entretuer. C’est comme si nous étions tous uns, issus de la même matrice à la recherche d’une certaine harmonie qui nous permettrait de retrouver notre cohésion perdue depuis l’épisode de la tour de Babel.


Je me suis toujours posé la question si les baleines étaient unes et indivisibles, si elles parlaient toutes le même langage, si elles se posaient des questions existentielles, bref, si elles philosophaient? Serions- nous donc la seule espèce qui a évolué pour devenir plus complexe et plus compliquée avec tous nos potentiels qui, loin de nous unir et de nous fortifier, nous divisent un peu plus davantage? On n’est pas loin d’avoir la réponse à cette question. Dans un article publié en ligne par « Safetypromo.net » en octobre de l’année 2021, il est écrit textectuellement : « une équipe de scientifiques américains a développé une intelligence artificielle afin de communiquer avec les baleines, rapportait le magazine Hakal le 27 octobre 2921. L’initiative Nord - Américaine a été baptisée projet CETI (Cetacean Translation Initiative). L’objectif du projet, lit-on dans l’article « consiste à comprendre le langage des baleines afin d’entrer en contact avec elles. Et les scientifiques comptent utiliser l’intelligence artificielle pour arriver à leurs fins. L’équipe interdisciplinaire veut réussir à décoder les cliquetis que les cachalots utilisent pour communiquer. Les « codas » en exploitant le traitement du langage naturel, un sous- domaine de l’intelligence artificielle basé sur le traitement de langage, écrit et parlé. Les premiers résultats de « codas » de cachalots par un algorithme NLP sont prometteurs »

 

S’achemine-t-on vers une communication directe avec d’autres espèces évoluant sur la planète et, de fait, à une forme de langage universel entre les différentes espèces? Il est donc permis de rêver quant aux avantages extraordinaires que la réussite d’ un tel projet apporterait à l’humanité en terme de connaissances et d’ évolution. Le doute est aussi permis et il est double. D’ abord par rapport aux grands bouleversements qui ont suivi les grandes découvertes des 15e et 16e siècles, mais aussi sur les possibles désavantages à venir pour les baleines qui se trouveraient ici et là à accorder des séances d’interviews, à apprendre à travers ces dernières, nos tares et nos défauts pour devenir, comme nous à la fin, des prédateurs sophistiqués dans le monde marin, toujours en avance sur les autres dérangeant ainsi l’ équilibre et l’ harmonie à la base de leur routine et qualité de vie.


Une expérience à suivre de près, car porteuse de nouvelles règles d’éthique, de nouveaux défis et une compréhension encore plus grande de la vie et de l’homme en général dans sa quête de domination et de déification à travers, cette fois-ci, le savoir et la connaissance…

11 Décembre 2022,
Samuel E. Prophète

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