Haïti et sa bande de bâtards

Pendant quarante (40) ans, soit de 1932 à 1972, le gouvernement états-unien, à travers son Service de santé publique, avait mené des expériences scientifiques sur un total de 623 hommes afro-états-uniens âgés de 25 à 60 ans. Au cours cette étude intitulée « Étude de Tuskegee sur la syphilis non traitée chez le nègre » (The Tuskegee Study of Untreated Syphilis in the Negro Male, en anglais), l’État états-unien avait introduit la syphilis dans le corps de 399 de ces pauvres noirs qui étaient emprisonnés dans le comté de Macon, en Alabama, et ce à leur insu. Il leur avait été dit qu’ils étaient en traitement pour un problème de sang, alors que l’État criminel pratiquait l’expérience pour chercher à contrer la propagation de la syphilis au sein de son armée. Malgré le fait que des médicaments, comme la pénicilline, étaient devenus disponibles pour traiter la syphilis, les chercheurs de l’État états-unien avaient refusé de traiter ces pauvres individus. En fin de compte, alors que 40 d’entre eux avaient fini par transmettre la maladie à leurs femmes, et que 19 de leurs enfants sont nés avec la syphilis congénitale, pas moins de 120 de ces pauvres gens ont été décédés de la syphilis. La nouvelle de ce crime d’État à l’allure génocidaire a été rendue publique grâce à un lanceur d’alerte (whistleblower) qui s’était senti bouleversé par la nature du crime. C’est ainsi que le 25 juillet 1972, le journaliste Jean Heller avait publié un article dans Associated Press dans lequel il révélait le crime du gouvernement états-unien, ce qui avait envoyé une onde de choc au sein de l’ensemble de la communauté médicale. Sans l’intervention de ce brave lanceur d’alerte ou même la publication de l’article de Jean Heller dans Associated Press, l’expérience de l’État états-unien aurait continué son petit bonhomme de chemin dans la communauté noire, et qui sait ce qu’aurait été la prochaine étape. En fait, on n'en sait rien des autres parties qui n’avaient été révélées au monde entier.

Des expériences similaires avaient été effectuées par l’État états-unien au Guatemala, mais sur une plus courte période, soit de 1946 à 1948. La population affectée étaient généralement les personnes les plus vulnérables, comme les autochtones, les prostituées, les orphelins, les personnes internées dans les Centres psychiatriques, les prisonniers, les enfants qui fréquentaient les écoles publiques et un orphelinat. Au Guatemala, les gens avaient été infectés de syphilis, de gonorrhée et de chancres, toujours sans le consentement des sujets. Là encore, ces expériences qui, plus tard allaient être qualifiées de crimes contre l’humanité par le Guatemala, avaient fait plus de 83 morts.

Néanmoins, au début des années 80, le virus du SIDA qui circulait déjà et faisait des ravages en Afrique depuis plusieurs décennies a fait son apparition pour la première fois aux États-Unis. Comme Haïti et les Haïtiens ont toujours été très proches du continent, particulièrement de la République Démocratique du Congo (RDC), et qu’Haïti au cours des années 70 a été la plaque tournante du tourisme dans la région, les touristes états-uniens y avaient probablement contracté le virus du SIDA à travers des actes sexuels débridés. Certains chercheurs, usant de leur droit à l’ignorance, expliquent que le virus aurait été transmis à l’homme par la consommation du chimpanzé infecté au RDC, oubliant que l’être humain consomme le chimpanzé pendant des millénaires. D’un point de vue scientifique et statistique, il est inconcevable de croire que la transmission du virus du SIDA entre chimpanzé et l’homme se soit produite seulement vers 1920. Pour imaginer un tel scénario, il d’abord poser l’hypothèse que les Africains avaient déjà connu le virus qu’ils arrivaient probablement à maîtriser pendant des millénaires, et qu’éventuellement les colons et la colonisation avaient détruit tous ces moyens. Sachant que le vaccin a été introduit pour la première fois aux États-Unis, précisément dans l’État du Massachussetts, par un esclave noir d’Afrique de l’Ouest (Isabel Wilkerson : Caste, the Origins of Our Discontents, page 231), il ne serait pas impossible que les Africains aient pu maîtriser d’autres virus sur le continent. Mais s’il faut prioriser cette hypothèse, pourquoi le virus aurait attendu environ 500 ans avant de réapparaitre en RDC malgré le fait que la consommation de chimpanzés n’avait pas cessé pendant toute cette période?

S’il est difficile, du moins pour le moment, de pointer du doigt un pays comme étant responsable de l’introduction du virus du SIDA sur le continent africain, il est aisément possible de situer son éclosion autour de la même époque où les charlatans-criminels états-uniens avaient lancé leurs expériences criminelles sur les Afro-États-Uniens. La même analyse chronologique peut être faite pour un virus comme l’Ebola qui est apparu pour la première fois et en même temps en 1976 au sud du Soudan et en République Démocratique du Congo. Tandis que les personnes naïves croient aux coïncidences, une personne logique établit les relations de causalité; et rien n'est moins clair que lorsqu’il s’agit de l’explosion simultanée et de la surprenante transmission de plusieurs virus, en une très courte période, entre deux espèces vivantes qui se côtoient pourtant depuis plusieurs millénaires.

Cependant, au plus fort de la propagation de COVID-19 dans les pays développés au cours des dernières années, la pression a été très forte sur les populations pour se faire vacciner contre le virus. Des mesures draconiennes ont été prises dans la majeure partie des pays occidentaux pour s’assurer que les individus se plient à l’obligation de se faire piquer. Pourtant, on estime que la population noire et d’autres minorités étaient les moins enthousiastes à l’idée de se faire vacciner. Des articles citant des expériences historiques douloureuses de ces groupes minoritaires avec la science, et de manière toute particulière avec la science médicale, ont plu de toute part pour tenter d’expliquer la méfiance de ces individus à l’endroit des vaccins. Il serait sans doute trop réducteur de croire que les personnes noires ne se font pas vacciner en grand nombre sur la seule base des crimes commis contre elles au nom de la science. Toutefois, il n’en demeure pas moins que la science est faite prisonnière d’un petit groupe de charlatans qui cherchent à établir leur soi-disant supériorité au détriment même de la vérité scientifique.

En effet, à ce même chapitre, certains reprochaient le fait qu’Astra Zeneca ait développé en Inde les vaccins destinés aux pays africains et d’autres pays en développement, alors que les vaccins destinés aux pays européens étaient développés en Angleterre. Astra Zeneca a bien pu se défendre d’avoir voulu délocaliser une partie de sa production, mais la confusion demeurait palpable lorsque certains pays occidentaux avaient décidé d’exclure les personnes ayant reçu les doses du vaccin Astra Zeneca produit en Inde de la catégorie des personnes entièrement vaccinées. Toutefois, quoi qu’on puisse dire, c’est que ceux qui étaient vraiment en droit de parler de méfiance envers les autres savaient ce qu’il fallait faire pour protéger leur population contre toute forme de menace réelle ou potentielle pouvant venir de l’extérieur. Par exemple, un pays comme Cuba avait compris que sa souveraineté et la protection de sa population passent par le développement de la science et l’investissement dans le capital humain. Pendant plusieurs décennies, les dirigeants communistes cubains ont développé l’un des systèmes de santé les plus efficaces du monde, tout en croulant sous le fardeau de l’embargo le plus criminel et le plus violent de toute l’histoire des temps modernes. Grâce à sa puissance scientifique, le pays du Comandante Fidel Castro a pu développer plusieurs vaccins qui ont été utilisés pour protéger la population cubaine contre le COVID et d’autres « virus » potentiellement plus mortels. Les dirigeants communistes cubains savent qu’ils ne peuvent compter sur personne pour protéger leurs citoyens contre d’éventuelles expériences scientifiques bidon et criminelles que pourraient tenter leurs ennemis. C’est d’ailleurs dans la même optique que des pays comme la Russie et la Chine avaient décidé de développer leurs propres vaccins. Ils savent interpréter les preuves historiques qui démontrent qu’en général e les gens vendent leurs outils, mais jamais leur métier. Pourtant, en Haïti, on s’enfonce la tête baissée dans un abandon aveugle au gré de ceux qui ont déjà prouvé qu’ils n’ont aucune humanité pour le nègre haïtien.

Alors, qu’est-ce qui peut bien faire croire aux nègres et à certains noirs naïfs d’Haïti qu’ils sont si spéciaux, au point de pouvoir s’abandonner les yeux fermés à ceux-là qui ont déjà fait montre leur capacité historique à faire mal à l’humanité?

Même en présence de preuves historiques accablantes démontrant que certains peuples ont tout fait pour nous exterminer, nous ne sommes pas justifiés de vivre constamment dans la peur au point de vouloir se suffire à nous-mêmes pour éviter d’être détruits par les autres. D’ailleurs, même des puissances rivales comme les États-Unis et la Chine entretiennent des liens commerciaux qui se chiffrent à plusieurs centaines de milliards de dollars par année. Cependant, il n’existe pas non plus la moindre preuve historique qui permet de croire qu’un pays peut se permettre de compter entièrement sur les autres pays pour sa survie. Aujourd’hui, les nègres haïtiens (je parle des nègres et non des noirs) réfèrent naïvement à certains pays en utilisant l’expression de « pays amis ». Et, lorsqu’ils parlent d’amis, ces nègres veulent dire vraiment « amis ». Pendant près de vingt (20) ans, ils laissent à leurs « amis » le droit de prendre les décisions les plus importantes au pays, comme désigner ceux qui désignent ceux qui fouillent les fosses de leurs enfants et chantent quotidiennement des oraisons funèbres dans tous les coins du pays. C’est ça être un « pays amis ». Pourtant, comme dit l’ancien président français, Charles de Gaulle, les pays n’ont pas d’amis, mais plutôt des intérêts. Et, parlant d’intérêts, les amis d’Haïti savent comment défendre leurs intérêts en Haïti. En moins de vingt ans, ils désignent des dirigeants qui produisent les pires cauchemars que le peuple haïtien ait vécus au cours de son existence, question de créer un prétexte pour justifier la présence de leur armée sur le territoire dessalinien.

En effet, au cours des dernières semaines, nombreuses sont les stations de radio-poubelles qui font la promotion de l’arrivée prochaine de troupes étrangères sur le sol haïtien pour, disent-ils, sauver les Haïtiens des gangs qui infestent le pays comme des cocherelles affamées qui attendent la tombée de la nuit pour déguster leur plat préféré dans les poubelles fétides de notre capitale nauséeuse. Cette propagande fait sans doute penser à la logique pompiers-pyromanes dans laquelle les « amis » d’Haïti en sont les champions. Mais, comment se peut-il que des gens qui ont produit, entretenu, armé et protégé des gangsters dans le pays pendant près de vingt (20) ans puissent encore trouver des gens, des Haïtiens qui sont prêts à travailler nuit et jour pour préparer psychologiquement le peuple haïtien à leur intervention militaire sur la terre de nos ancêtres pour, soi-disant, déloger ces mêmes gangsters? Qu’est-ce qui faire croire aux nègres haïtiens qu’ils sont différents du noir états-unien pour espérer un traitement spécial de la part de l’oppresseur de ce dernier? J’ai beau chercher dans l’histoire un acte, un seul acte de bonne foi de ces gens, et même de cette communauté internationale envers Haïti, depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, qui justifie cet abandon aveugle, mais je n’en trouve pas un seul. Un seul qui nous ferait dire que s’il faut croire que ces gens sont des humains, alors humanité et humain ont la même racine. Bien au contraire! Ils veulent venir pour donner une façade de sécurité afin de maintenir le « cancre kankannen » au pouvoir pour organiser des élections-sélections bidon et positionner leurs pions dans le but d’imposer l’ébauche de constitution qu’ils avaient voulu imposer sous Jovenel Moïse et prendre des lois pour voler les ressources du pays.  Ceux qui ont lu mon dernier texte intitulé Haïti : Un camp de concentration géant de 27 000 km2 en plein air paru le 20 décembre ne se doute guère des objectifs de ces « amis » d’Haïti.

Comme le dit le proverbe africain : si le poisson croit que le pêcheur est venu pour le sauver de la noyade, alors il se trompe terriblement. De nature, le pêcheur pêche pour tuer et manger – certains aiment tellement tuer qu’ils tuent juste pour le plaisir de tuer – et jamais pour sauver le poisson de la noyade. Pour survivre, le poison doit se garder très loin, autant des appâts que de la nasse du pêcheur.

 

Wilner Predelus, PhD

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