Pourquoi l’intellectuel haïtien ne peut être un militant ?

Les intellectuels haïtiens, selon plus d'un, doivent s’engager, militer dans la vie politique pour faire sortir le pays de la situation critique dans laquelle elle se trouve. Mais l’engagement et la militance politiques mènent souvent à l’aveuglette de la réalité objective, en vue de satisfaire ses idées fantaisistes et celles de son parti. On met le lecteur en garde, dans ce papier, à cette conception engagiste et militantiste de l’intellectuel en l'y invitant à prendre ses distances dans la mesure où il aspire à des réflexions objectives.

Introduction

Parmi les questions qui font couler beaucoup d’encre chez ceux qui s’attachent à des activités de réflexivité, celle de « l’intellectuel » occupe une place prépondérante. Elle est très sensible, mais intéressante. En effet, les textes portant sur l’intellectuel haïtien sont nombreux à voir le jour : Atzer Alcindor (L’intellectuel haïtien et son implication sociale), Budet Brillant (L’intellectuel haïtien face à ses responsabilités), Daly Valet (De la responsabilité des intellectuels), Jodel Coupet (Être intellectuel aujourd’hui en Haïti), pour ne citer que ceux-là. Sans entrer dans les moindres détails, on peut vite relater, si ce n’est en substance, la préoccupation des auteurs cités : l’intellectuel haïtien reste passif dans la politique de son pays, il laisse ce dernier dans les mains des moins compétents ; du coup le pays meurt. Pour éviter tout cela, l’intellectuel haïtien doit s’engager et militer pour sortir Haïti de la situation critique dans laquelle elle se trouve depuis belle lurette. Mais on peut se demander si l’engagement et la militance de l’intellectuel ne peuvent influencer ses réflexions, qui se veulent pourtant être objectives. Et si l’intellectuel peut être en même temps penseur et acteur dans le monde politique. Considérant le nombre de travaux réalisés sur cette question, le lecteur peut bien se demander pourquoi un nouvel article vient s’ajouter à cette longue liste et en quoi il serait pertinent. Je pense que la question a bien sa place, si bien que je suis loin d’être étiqueté par ce tire si honorifique. Mais il est des sujets qui ne sont pas traités dans toute leur entièreté, il y en a souvent des aspects négligés. Et c’est de ces derniers que naissent d’autres réflexions.

Que le lecteur ne s’attende pas, dans ce papier, à un historique de l’intellectuel haïtien vis-à-vis de la politique (voir Delide Joseph, 2017 ; Laënnec Hurbon, 1987 et al.). Il s’agira de préférence d’attaquer le discours traditionnel qui veut que l’intellectuel haïtien soit un engagé, un militant. Nous montrerons que, après avoir vu quelques approches théoriques du problème, la conception engagiste et militantiste de l’intellectuel haïtien peut être une entrave pour l’émergence d’une pensée critique. Pour illustrer nos propos, nous prendrons un texte qui occupait l’actualité haïtienne. S’il s’agit dans le présent travail du syntagme nominal « l’intellectuel haïtien », il faut commencer néanmoins par le substantif « l’intellectuel » lui-même. 

 

 L’intellectuel

L’une des définitions la plus connue de l’ « intellectuel » est celle de Edward W. Saïde. Pour lui, cité par valet, « L’intellectuel est un exilé, un marginal, un amateur, et enfin l’auteur d’un langage qui tente de parler vrai au pouvoir » [1]. Nous ne reprenons pas ici son origine (voir l’affaire Dreyfus). Partant de l’analyse du travail dans la société moderne dans les industries, Gramsci constate que les activités sont devenues de plus en plus technicisées et scientifiques. En effet, il le conçoit dans un premier temps sous deux angles : un angle professionnel et un angle anthropologique. Pour lui, anthropologiquement on ne peut pas différencier l’‘homo faber’ et l’‘homo sapiens’. C’est dans ce sens qu’il disait « tout le monde est intellectuel, mais tous les hommes ne remplissent pas la même fonction. » [2] Dans un second temps, il distingue l’intellectuel traditionnel, qui précède la classe montante, et l’intellectuel organique, qui émerge aux côtés d’une classe ascendante de la société. Pour le philosophe, il est nécessaire qu’il y ait une culture générale et technique ; ce, pour former des experts, d’une part, et permettre, de l’autre, aux citoyens de juger le travail des experts.

Plusieurs penseurs s’interrogent sur les rôles des intellectuels dans la communauté. Max Weber [3] postule que celui qui analyse, critique, fait des propositions à partir des postulats démontrables et vérifiables – en l’occurrence le savant –  doit garder ses distances vis-à-vis de l’acteur politique. Ce dernier, lui, cherche à satisfaire ses intérêts et ceux de son parti. Bourdieu s’oppose à cette approche. Pour lui, cité par Atzer [4], « On ne peut pas détacher les sciences sociales du militantisme. L’opposition est funeste. » La conception Bourdieusienne veut déconstruire une dichotomie, surtout dans les sciences sociales, qui pour lui n’existe pas : d’une part, celui qui s’adonne aux travaux selon des méthodes scientifiques, qui produit à l’intention d’autres savants, qu’il appelle « scholarship » ; d’autre part, celui qui s’engage et qui apporte son savoir dans la rue, ce qu’il appelle « commitment ». L’auteur veut qu’il y ait une conciliation entre les deux, donc un « scholarsip with commitment ». Alors, revenons-en à l’intellectuel haïtien.

 

L’intellectuel haïtien

En s’inscrivant dans l’approche de Bourdieu, des auteurs haïtiens veulent à tout prix que l’intellectuel haïtien soit engagé et militant. Entendons-nous bien sur le terme militant : l’adhérent d’une organisation politique, syndicale, sociale, qui participe activement à la vie de cette organisation ; celui qui milite de façon active dans les luttes idéologiques (Larousse/Le Robert [en ligne]). Si Atzer cite Bourdieu (Cf. Supra) sans le critiquer, il y a en revanche, à mon sens, deux remarques épistémologiques à soulever. La première est que le savant ne produit pas pour ses pairs. Rappelons que le but des travaux scientifiques est de résoudre des problèmes. D’ailleurs si l’hypothèse du savant n’est pas vérifiée, il doit la repenser par rapport au phénomène étudié. De ce fait, une théorie déjà a une portée utilitaire. La seconde remarque est que l’application de la théorie du savant n’est pas (forcément) à lui de le faire. C’est comme un sociologue qui fait un travail en vue de remédier à un problème social et que les autorités étatiques n’en font pas l’application, du coup c’est le savant qui est responsable. Analysons maintenant quelques auteurs haïtiens.

Commençons par Atzer Alcindor que j’ai déjà cité : « Dans l’imaginaire collectif haïtien, l’intellectuel n’est celui qui est à même de saisir le réel par la pensée et de produire une réflexion engagée, mais celui qui manie avec aisance la langue française. Au-delà de tous les clivages et les perceptions idéologiques, un intellectuel, si l’on s’en tient à la perspective de Jean Paul Sartre, et de Pierre Bourdieu, se doit de s’engager dans la défense des causes de sa communautés » [5]. Si « l’intellectuel n’est pas celui [qui est capable] de produire une réflexion engagée », cela voudrait dire pour que l’on soit intellectuel, il faut être capable de produire des réflexions engagées. Mais cette conception soulève une interrogation : comment une réflexion peut être engagée sans la position (idéologique) de celui qui la produit ? Il ne suffit pas de faire des réflexions engagées, mais comment elles peuvent être le fruit de l’objectivité. La question est plus complexe qu’il apparait à l’avocat.

Pour Budet, « L’intellectuel haïtien semble se conforter dans les couloirs des pouvoirs comme étant tantôt conseillers, ou consultants. Par conséquent, il est muselé en défendant les miettes, […]. » [6] En effet, l’intellectuel haïtien a toujours un penchant pour le pouvoir en place. Cette tendance a traversé toute l’histoire de notre pays [7]. Mais on peut se demander si c’est là le vrai problème. Pourquoi l’intellectuel ne peut-il pas être conseiller, consultant ? Qui doit l’être si ce n’est pas lui ? Je pense qu’il peut être utile à son pays sans que la recherche des miettes soit l’objectif. Il doit s’agir, à mon sens, de voir comment le politique peut bien appliquer les conseils rationnels de l’intellectuel. La conséquence que tire l’auteur n’est pas forcément vraie. Plus loin, Budet écrit : « […] plutôt que de jouer son rôle d’influenceur idéologique ou tout au plus jusqu’à viser le pouvoir la prise du pouvoir » [8]. Cela nous permet de reprendre une acception vulgaire ‘se entèlektyèl yo ki responsab sityasyon peyi a’ [9]. Mais ce n’est pas tout à fait vrai pour les raisons qu’en donne Hugues St Fort, « […] car d’une part, à part quelques exceptions, les intellectuels haïtiens n’ont jamais été au pouvoir. D’autre part, il n’y a jamais eu de ‘‘pouvoir intellectuel’’ en Haïti. » [10]

Dans sa lettre à la jeunesse haïtienne et au président haïtien, Neptune Prince n’est pas différent de la conception engagiste de l’intellectuel. Il écrit : il est [l’intellectuel], de façon simple, un ‘engagé’ qui se met aux côtés des plus faibles non pour les exploiter, mais pour les défendre. » [11] Mais on peut objecter au professeur que l’intellectuel crée déjà l’inégalité lui-même départ son savoir, comme le montre Jn Anil Louis-Juste : « se prenant pour une catégorie supérieure au sein de la famille et dans la vie naturelle, reproduit fidèlement dans ses comportements, la domination que les classes dominantes exercent sur la société ; il s’interdit de revendiquer pour lui-même et pour les autres, car la revendication est une forme de contestation contre l’ordre qui lui a permis de se considérer comme prince. » [12] Pour l’auteur, l’intellectuel est un homme de gauche : « il [l’intellectuel] n’est surtout pas celui qui prononce des discours de gauche et pourtant ayant un comportement de droite. » Est-ce vouloir dire l’homme de droite est un non-intellectuel ? Je pense que la jeunesse doit prendre la lettre du doctorant en études urbaines cum grano salis. Ces considérations nous amènent à illustrer nos propos par un texte qui occupait l’actualité chez nous : l’article 134-2 de la constitution de 1987 amendée.

 

L’article 134-2

En effet, il ne s’agit pas d’un faux débat comme le prétend Ricardo augustin [13], sinon il n’y aurait pas consacré un article dont la portée téléologique n’est autre que de convaincre le camp adverse. L’article, contrairement à ce que dit la plupart, n’est pas clair dans la mesure où il donne des arguments solides à tous les deux camps de la discussion. N’empêche que tout le monde croit avoir suffisamment Raison et même pour convaincre l’autre [14]. Pis : même les profanes cherchent à convaincre l’autre de leur position. Sans doute, ils s’en laissent manipuler par des discours faciles des militants politiques ; discours auxquels Me Dorval, de regrettée mémoire, nous invite à faire attention. Il n’y a pas seulement des profanes qui tentent d’en donner leur opinion, il y a des considérations savantes.  Mme Mirlande Manigat, Ricardo Augustin, Fritz Dorvilier, Sonnet Saint-Louis, entre autres, ont formulé leur thèse. Leur position diamétralement opposée nous pousse à formuler l’hypothèse suivante : soit 1) un-e citoyen-ne non phtkiste soutient que le mandat du président prend fin 7 février 2022 ; 2) un-e citoyen-ne phtkiste soutient, a contrario, que le mandat prenait fin le février en 2021. Supposons que la personne a) soit un personnage public, b) exprime sa position publiquement. Combien qui vérifie 1(a-b) ? Et 2(a-b) ? Il y a lieu de croire que, en dépit de leurs arguments solides, ceux qui prennent position dans ce débat n’ont pas franchi la barrière de leur appartenance politique. (Nous rejetons la déclaration de Mme Mirlande Manigat selon laquelle il ne s’agit pas d’une position dans son article « Par la raison et pour la loi ».) Du coup, je me suis demandé si les interprétants de l’article n’ont pas pris dans un déterminisme dans le sens de Spinoza [15].

Guyler C. Delva s’en prend à Mme Manigat d’avoir opté pour 7 février 2021 [16]. Mais on ne pouvait s’attendre à un autre comportement de l’ancien ministre de la Communication et de la Culture sous le gouvernement de Jovenel Moïse. L’auteur a cité les Dr Dorvilier et Augustin comme argument d’autorité. Encore serait-il douteux de la position de Dorvilier : suffit-il de voir son poste aujourd’hui. Quant à Augustin, c’est lui qui nous laisse voir qu’il est pris dans le déterminisme : « […] L’autre groupe proche du pouvoir en place est convaincu le président de la République doit laisser le pouvoir le 7 février 2022. » (Sic) [17].  En fait, parmi ces thèses très controversées, on pourrait se demander qui ont raison ou qui ont tort. Je ne prétends pas ici trancher le débat – ce qui ne relève pas de mêmes compétences –, mais je pense que la question serait mal posée, du moins elle doit venir dans un second temps. Il faudrait demander d’abord quelle est l’appartenance politique de celui/celle qui soutient telle position ou telle autre. Allons-y plus loin. D’aucuns croient que l’intellectuel est un penseur/acteur, comme Jacques Coupet [18]. On pourrait leur poser la question suivante : quelles réflexions peut-on s’attendre à un André Michel, à un Schiller Louidor ou encore à un Rudy Herriveau ? Moi, je crois aucune : car leur position extrémiste ne le leur permettra pas ; d’autant plus : leur action politique ne serait pas le produit de leur réflexion que leur réflexion serait le produit de leur action politique. De fait, je pense qu’il faut dé-militantiser la raison.

Toutefois, il y a des gens qui tentent d’apporter un discours non politique sur la question. Prenons Jean Fils-Aimé que je suis de plus près. Pour lui, ce débat ne devait pas avoir lieu puisque, « Depi yon moun konn li, il suffit que w konn li, ke w li li an Kreyòl ke w li li an fransè, kesyon kilè manda prezidan Jovenel ap fini pa dwe menm fè deba […] atik lan klè. [Se] 7 fevriye 2021 » [Ma transcription] [19]. Je pense que le vaudouologue va trop vite. Trop vite car la question ne se résume pas « a konn li ou pa konn li ». D’autant que les discutants, pour la plupart d’entre eux, « konn li » à tel point qu’ils le [Fils-Aimé] dépassent, en tout cas dans le domaine du droit. Il ne s’agit pas, par ce disant, d’une approche académiciste [20] ; car, précisons-le tout de suite, je crois que le citoyen avisé peut bien s’exprimer sur la situation politique de son pays, il n’a pas besoin d’être spécialiste en Science Po ou en droit, comme le prétendent des gens restant fermés dans leur discipline respective.

 

Pour ne pas conclure

Dans ce travail, il s’est agi de la question de l’intellectuel haïtien, ce qui nous amène au concept même de l’intellectuel en convoquant les réflexions de Saïde et Gramsci. Notre intention était de voir quelle conséquence que l’engagement et la militance dans la politique peuvent avoir chez celui qui veut produire des réflexions objectives. En termes d’approche, nous avons soulevé celle de Weber et celle de Bourdieu. En nous inscrivant dans la première approche, nous avons compris que le fait que l’intellectuel s’engage et milite politiquement, sa pensée sera le produit de son engagement et de sa militance. Que faire alors ? Pour ma part, dans la mesure où il aspire à des réflexions moins subjectives que possibles, l’intellectuel haïtien doit prendre ses distances vis-à-vis de la politique. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de prêcher la passivité à l’intellectuel haïtien ; non plus de laisser le pays aux incompétents. Il peut bien s’intégrer, s’engager, militer, etc., mais qu’il ne s’attende pas à des réflexions objectives. D’où, j’entends par ‘intellectuel’ : un producteur d’un certain savoir de manière objective, capable de le transmettre et que ce dernier lui permet de jouir, en retour, une certaine reconnaissance légitime dans la vie sociale.

Si nos prétendues critiques se tiennent, il n’en résulte pas moins que le texte ne souffre des limites. Nous avons peu exploré le concept ‘intellectuel’, comme intellectuel spécifique chez Foucault ; nous n’avons pas vu comment l’intellectuel-militant, en dépit de ses idéologies politiques, peut être utile au développement de notre chère Haïti. Ces faiblesses et tant d’autres font sans doute l’objet d’autres recherches.

 

Francklyn DORCÉ

Mémorand en Sciences du langage (FLA/UEH) ;

Etudiant en Histoire (IERAH-ISERSS/UEH) ;

E-mail : phi.dorsay11@gmail.com  

 

Notes

[1] Daly VALET, « La responsabilité sociale des intellectuels », Le Nouvelliste, 22 Août 2008

[2] Jean-Marc LAMARRE, « Tout le monde est intellectuel », Le Télémaque, 2 février 2016

[3] Max WEBER, « Le savant et politique », trad. J. Freund, Paris, Plon, 1959 [1919]

[4] Atzer ALCINDOR, « L’intellectuel haïtien et son application sociale », Link Haïti Media, le 11 Mai 2019

[5] Atzer ALCINDOR, ibidem

[6] Budet BRILLANT, « L’intellectuel haïtien face à ses responsabilités », Transparans, 16 février 2021

[7] Laënnec HURBON, « Comprendre Haïti. Essai sur la l’Etat, la nation, la culture », Paris, Ed. Karthala, 1987

[8] Budet Brillant, loc. cit.

[9] Cette conception se trouve claire dans « Pèlen tèt » de FrankEtienne (Cf. Hugues ST FORT, « Revisiter l’intellectuel haïtien (3e partie) », Overblog, 30 Mars 2011

[10] Hugues ST FORT, loc. cit.

[11] Neptune PRINCE, « Lettre à la jeunesse haïtienne d’aujourd’hui et au président de mon pays (2020) ! », publié sur sa page Facebook, 25 décembre 2020

[12] Neptune PRINCE, ibid.

[13] Ricardo AUGUSTIN, « La durée du mandate présidentiel en Haïti, un faux débat », Juno 7, 13 juin 2020

[14] Dans les premières lignes du discours de la méthode de Descartes nous lisons : « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. » (Descartes, Discours de la méthode, Gallimard, 1826 [1684])

[15] « Les hommes se croient libres pour cette seule cause qu’ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes où ils sont déterminés. » (Spinoza, « Ethique », trad. fr. de Saisset, 1849)

[16] Guyler C. DELVA, « Mandat présidentiel : ‘‘Mirlande Manigat méconnaissable et pitoyable’’ », Le médiateur, 16 juin 2020

[17] Ricardo AUGUSTIN, loc. cit.

[18] « À l’inverse de ce qu’on croit faussement de l’intellectuel, savoir qu’il est un homme figé dans l’imaginaire avec les pensées, l’intellectuel est aussi un acteur, c’est le penseur/acteur » [Sic] (Jodel COUPET, « Être intellectuel aujourd’hui en Haïti », Le Nouvelliste, 9 octobre 2015)

[19] Jean FILS-AIMÉ, Invité du jour avec Valéry Numa, 2 février 2021 sur Radio vision 2000, 99.3 FM

[20] Cf. Francklyn DORCÉ, « Quand l’académiciste blâme l’autodidacte : un interminable conflit », Le National, 15 octobre 2020

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