Lettre ouverte au Gouvernement d’Haïti

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement,

Mesdames, Messieurs, les membres du Gouvernement,

 

Nous tenons à vous exprimer notre sentiment de déception quant à la manière dont vous gérez les affaires de notre pays. Nous vous écrivons parce que nous avons honte que les conditions d’existence du peuple haïtien ne semblent pas changer en mieux, sous votre administration.

 

Les mots espoir, travail et progrès ne font plus partie de vos discours.

 

Nous ne faisons que subir les mensonges, les combines et les rapineries de vos nouveaux convertis.

 

Nous sommes les principales victimes de la corruption qui nuit gravement au développement de notre pays.

 

Nous sommes les premiers témoins de vos promesses non tenues, de vos mensonges inexcusables, et de vos actions ne profitant qu’à vos ouailles.

 

Nous ne pouvons plus rester les bras croisés, en train de vous voir compromettre notre avenir et celui de nos enfants.

 

Nous sommes impatients de voir, à la tête des institutions de notre pays, des dirigeants responsables œuvrant pour le bien-être de chaque Haïtien, et pas de leur petite camarilla.

 

Nous en avons assez !

 

Nous voulons du changement pour notre pays. Du neuf !

 

Nous voulons des dirigeants politiques responsables prêts à écouter le cri de nos souffrances.

 

Nous voulons des dirigeants politiques responsables qui se soucient de notre avenir, de celui de nos enfants et des plus fragiles de notre société.

 

Nous voulons des dirigeants politiques responsables prêtent à investir dans un système éducatif mondialement compétitif. Des dirigeants qui s’intéressent à l’éducation, à la santé et à l’emploi des jeunes issus des quartiers les plus défavorisés de notre pays. 

 

En 2023, diriger Haïti, c’est se soucier de l’avenir de ses enfants.

 

En 2023, diriger Haïti, c’est investir dans un système éducatif capable d’aider les Haïtiens à parler et à écrire correctement le français, l’anglais, l’espagnol et le créole haïtien, dès l’âge de 15 ans.

 

Mesdames/Messieurs les dirigeants,

 

La misère nous tue lentement dans notre propre pays.

 

La misère détruit notre estime de soi.

 

La misère nous empêche de donner à manger à nos enfants, de les envoyer à l’école, d’avoir des buts dans la vie, d’espérer que demain ne sera pas une nouvelle somme de temps, de peines et de souffrances. 

 

Nous ne vous demandons pas l’impossible.

 

Nous vous demandons de prendre des mesures concrètes contre la corruption, l’insécurité, la faim, la dégradation de l'environnement, l’analphabétisme qui nous tenaillent, sans répit.

 

Nous vous demandons d’adopter des politiques favorisant l’égalité sociale et le développement économique de notre pays. Parce que votre devoir est de construire un meilleur avenir pour nos enfants.

 

 

Jose-Booz PAUL

Prix Mario Stasi 2021

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