La fragilité de la terre

La terre a tremblé il y a quelques jours dans la région métropolitaine et l’ingénieur Claude Préptit a rappelé que les failles qui nous ont toujours menacés et qui n’ont pas été en cause lors du séisme du 12 janvier sont actives. En ce début de semaine, une onde tropicale menaçant de se transformer en tempête a atteint les côtes du pays. Le temps a été couvert durant toute la matinée du 1er août particulièrement dans l’ouest, le sud-est et le sud. Pluies intermittentes et violents coups de vent. Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales a informé le public en général que l’ensemble du pays est sous la menace de fortes pluies, accompagnées d’orages et de coups de vent, liés au passage de la 27e onde tropicale de la saison. Le Secrétariat permanent de gestion des risques et des désastres, de concert avec le Centre national de météorologie, a lancé, ce lundi 1er août, l’alerte 1 au niveau de vigilance rouge par rapport aux menaces de fortes pluies et de forts vents avec risques d’éboulements, de glissements de terrain et d’inondations sur tout le pays en particulier sur la presqu’île du Sud.

La terre a tremblé il y a quelques jours dans la région métropolitaine et l’ingénieur Claude Préptit a rappelé que les failles qui nous ont toujours menacés et qui n’ont pas été en cause lors du séisme du 12 janvier sont actives. En ce début de semaine, une onde tropicale menaçant de se transformer en tempête a atteint les côtes du pays. Le temps a été couvert durant toute la matinée du 1er août particulièrement dans l’ouest, le sud-est et le sud. Pluies intermittentes et violents coups de vent. Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales a informé le public en général que l’ensemble du pays est sous la menace de fortes pluies, accompagnées d’orages et de coups de vent, liés au passage de la 27e onde tropicale de la saison. Le Secrétariat permanent de gestion des risques et des désastres, de concert avec le Centre national de météorologie, a lancé, ce lundi 1er août, l’alerte 1 au niveau de vigilance rouge par rapport aux menaces de fortes pluies et de forts vents avec risques d’éboulements, de glissements de terrain et d’inondations sur tout le pays en particulier sur la presqu’île du Sud.

Le ministère a aussi appelé les autorités des collectivités territoriales et les structures de protection civile à faire passer les consignes de sécurité du Système national de gestion des risques et des désastres, notamment aux communautés à haut risque, les plus reculées et difficilement accessibles du pays.

 

Le National a plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme devant l’état de la dégradation accélérée de notre environnement surtout en ce qui trait à l’occupation sauvage des bassins versants ce qui menace des voies stratégiques qui si elles sont détruites, rendront plus que difficiles l’envoi de secours dans des zones particulièrement affectées par un cataclysme. Le cas de la route nationale #2 depuis Martissant jusqu’à Gressier est de plus en plus inquiétant. La route nationale # 1, la route nationale #3, la route dite internationale allant vers Malpasse, sont toutes en grand danger surtout à cause de l’exploitation de carrières de sable, exploitations que l’État ne semble pas ou ne veut pas encore mettre sous contrôle. L’exploitation de la carrière de sable sur la route de l’Amitié, semble-t-il, interdite après le tremblement de terre du 12 janvier a repris de plus belle depuis des mois.

 

Si des programmes de reboisement ont été lancés, ils restent souvent des programmes visant à donner bonne conscience à la communauté, car comment parler d’un vrai programme de reboisement quand le déboisement continue tous azimuts et que le commerce de charbon de bois prospère toujours en menaçant sauvagement le seul département gardant encore une couverture végétale suffisante, celui de la Grande-Anse.

 

La fragilité de notre terre demande une prise de conscience de tous les citoyens, des politiques résolument tournées vers la sauvegarde de l’espace physique pour les générations futures. Pour l’instant, nous sommes empêtrés dans des jeux absurdes de pouvoir déniant toute importance aux vrais problèmes de la nation. Nous sommes maintenant en plein dans la période cyclonique alors que la terre peut s’agiter à n’importe quel moment. Nos insignifiances peuvent, une fois de plus, se payer très cher.

Gary Victor

 

Notre pays ne peut faire l’économie des élections pour l’installation d’un personnel politique avec une certaine crédibilité. Passer le 7 février prochain, sans le respect de cet agenda, nous plongera certainement dans un chaos que rien ne pourra stopper. Cela ouvrira la voie à des aventures qui sont déjà le passé sur le continent africain par exemple. Nous savons que des nostalgiques de pouvoirs ayant déjà échoué aimeraient bien arriver à ce stade de déliquescence totale pour être en mesure de mettre le masque qu’ils veulent à la démocratie. Quand nous connaissons les menaces qui pèsent partout sur la planète, nous Haïtiens, nous devons nous battre, et l’Étranger y aurait intérêt, pour qu’aucune criminalité ne s’installe au pouvoir. Nos vies, celles de nos familles, de nos enfants, nous devons les sécuriser, ici, sur notre terre. Nous n’avons pas d’autre choix.

Gary Victor

 

 

 

Au pays de Jean Jacques Dessalines, la politique occulte tout.  Des hôpitaux publics dysfonctionnels depuis environ trois mois  à cause d'une grève des médecins résidents. Le nom d’un sénateur de la République aurait été cité dans ce mouvement. La gourde poursuit lentement, mais surement sa dévaluation. L’Université d’État d’Haïti, en crise depuis plusieurs mois, est incapable de bien planifier les concours d’admission. Des parents sont scandalisés devant la forte augmentation des frais scolaires. Autant de questions qui attendent une réponse et que la politique, comme elle se pratique ici à notre détriment, oublie.

 

Jacques Desrosiers

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