Le Premier ministre, le président, le monarque Ariel Henry entame sa troisième année de pouvoir avec une violence extrême à trois niveaux:
Le premier niveau dans l’action surtout celle des gangs. Ces derniers ont tellement d’assurance que leurs actions criminelles et leur débauche ont augmenté en intensité. Regarder le nombre de cas de kidnapping, la tuerie de la mère et de son fils kidnappés à l’intérieur de leur résidence. De nos jours, les bandits de plus en plus pénètrent à l’intérieur de nos résidences maîtrisent les êtres humains et les animaux, pillent, humilient et après ils choisissent avec qui partir pour le marchandage des rançons.
Cette nouvelle forme vient du fait de la garantie quasi absolue qu’ils ont à savoir: « agir et rien ne vous arrivera ». Une telle arrogance dans la criminalité ne peut être faite sans l’aval des autorités chargées de garantir l’ordre dans la cité et d’assurer la sécurité des vies et des biens de la collectivité, qui sont les deux piliers de tout pouvoir régalien. Définition Sciences po. N’est-ce pas les idéologues PHTKistes 3e version. Demandons à Guichard Doré et Reynald Lubérice qui vous ont précédés.
Le deuxième niveau, une utilisation outrancière de la PNH pour réprimer avec la dernière rigueur toutes les manifestations sur toute l’étendue du territoire organisées contre le monarque et sa suite. Les signes du pouvoir autoritaire/dictature apparaissent avec une vitesse grand V. Le comble dans tout cela se situe au niveau de certaines catégories de la société friandes pour, au moindre écart, crier halte-là, ce qui dans l’ordre des choses est tout à fait normal, mais qui par les temps du pouvoir d’Ariel et de ses alliés aloufa, sont restées bouche B/bouche cousue. Regarder avec quelles rages « les agents de l’ordre » ont dispersé les sit-in et contré les différents rassemblements pour dénoncer la capture du pouvoir par l’équipe du 20 septembre 2021 élargie par le HCT de madame Myrlande Hypolite Manigat et les souf kout du 21 décembre 2022(celles et ceux qui ont signé les différents Akò, Akwòkò,Dezakò) pour nous conduire au cimetière.
En outre, des responsables de l’administration publique connus ont même pris la tête des bandes pour aller pourchasser les protestataires. On parle de certains directeurs de certaines boites d’État qui dirigeaient les hordes de bandits. Est-ce le retour de la papadocratie?
Aucun étonnement, car le PHTK toutes versions confondues puise sa source idéologique dans le duvaliérisme.
Où sont passées les Organisations de Droits Humains?
Quid des Organisations féministes? Où sont passés les intellectuels toujours présents pour lancer les alertes?
Souffrez-vous de la léthargie? Ou avez-vous comme « CHWAL la » de l’herbe bien verte à la bouche malgré la sécheresse qui frappe le pays et handicape nos cultures?
Ou est-ce que ceux et celles qui sont aux commandes font partie de votre petit monde, les étiqueter c’est nuire à votre propre personne?
Le troisième niveau marquant de ce début de la troisième année du Premier ministre, président monarque Ariel Henry c’est la suffisance du discours de ses portes parola type André Michel, Jean Tolbert Alexis, certaines racailles éparpillées ça et là dans les médias et sur les réseaux sociaux. Nous avons affaire à des évangélistes qui ont un débit extraordinaire, qui vocifèrent avec une arrogance telle que l’on se demande dans quelle société évoluons-nous?
Les menaces, les demi-vérités, les propos à l’emporte-pièce, tout ce qui peut semer la confusion surtout au sein des couches les plus fragiles sont mis à l’avant par ces hâbleurs démagogues. La population est prise dans un étau où elle subit et la répression physique et la répression du langage par le verbiage de ces opportunistes/affairistes/soufifs.
Quelle douleur morale et psychologique pour un peuple déjà affamé par une misère qui le réduit en lambeaux.
À quoi doit-on s’attendre pour cette troisième année du pouvoir PHTK 3e version et alliés de tout poil assoiffés de pouvoir? Les discours faisant référence à la composition du Conseil Électoral(Yon lòt malatyong), pour l’organisation d’élections font partie de la stratégie du pourrissement pour continuer à créer la confusion et la division au sein d’une certaine classe politique inconsistante et incohérente dans leurs actions sur le terrain et aussi pour répondre à une demande télé guidée de la communauté internationale qui elle aussi n’y croit pas et ne pose aucune action concrète et sérieuse pour porter l’équipe au pouvoir à changer de cap.
Voilà où nous en sommes à l’aurore de la troisième année du mandat du Premier ministre, président, monarque Ariel Henry entouré d’une cour de soufifs et de flatteurs prêts à sacrifier leur dignité pour un plat de lentilles au détriment d’un peuple, d’une nation qui a su écrire l’une des plus belles pages de l’histoire héroïque des temps modernes.
Ce que nous devons nous rappeler peuple haïtien: » chemen bouton se chemen maleng e se la tou kansè a kapab gaye ».
Seul le peuple en lutte peut changer le cours de l’histoire. Mettons-nous en mode de combat.
Marcel Poinsard Mondésir
23/07/2023.
