L'offensive de pasteur Marco à Canaan, un regard biblico-théologique et sociologique

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Persuadé d'être capable de terrasser les bandits armés de Canaan, le pasteur  Marcorel Zidor a lancé une offensive contre ces civils armés. Accompagné de bon nombre de ses fidèles, en date du 26 août 2023, le berger de l'église Bethesda s'est rendu à Canaan pour affronter les bandits. Malheureusement, l’événement s’était tourné en drame. Plusieurs fidèles ayant participé à l’offensive se sont sortis assassinés et/ou blessés sous les balles des bandits qui occupent la zone. En effet, Canaan est une zone habitée et est située au nord de Port-au-Prince. Cet espace est l'œuvre des personnes qui se sont retrouvées sans abri depuis après le séisme du 12 janvier 2010 qui, a sévèrement saccagé le pays. En fait, Canaan est entrée dans la dynamique spatiale immédiatement après cette violente catastrophe naturelle. En d’autres termes, c’est à la faveur de cet événement que l’espace devient réellement territorialisé. Par contre, ce processus s’achève sans presque l’intervention de l’État, c’est-à-dire l’organisation de l’espace n’a pas été planifiée. Ainsi il en résulte d’une organisation anarchique. Les services sociaux de base sont quasiment non disponibles. De part de son mode d’organisation, mélangé avec tant d’autres facteurs, l’espace est enfin devenu une poche de gang. Cependant, la problématique des gangs armés ne concerne presque plus uniquement la capitale haïtienne et ses environs, car la situation de quelques autres départements géographiques du pays n’est pas différente. C’est le cas des départements de l'Artibonite et du Nord-Ouest. Donc le phénomène banditisme gagne de l’espace. En observant ce phénomène, qu'il soit aménagement anarchique des portions du territoire national, les difficiles conditions de vie de la population ou autres facteurs amenant au processus de gangstérisation, on croit que cela implique l’incompétence de ceux qui dirigent l’État au cours du temps.

En fait, Haïti a été déjà en mal d’enfance depuis quelque temps. Mais avec la prise du pouvoir du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK) dès 2011, les choses vont de mal en pis dans le pays. Corruption, troubles politiques, kidnapping, assassinats, massacre sur la population, etc. deviennent monnaies courantes en Haïti. Quant au président Jovenel MOÏSE, le numéro 1 de la deuxième version du PHTK, il a connu le sort de son incompétence le 7 juillet  2021, date à laquelle il est assassiné en sa résidence privée. Néanmoins, depuis son assassinat Haïti connaît une situation de plus en plus monstrueuse dans la mesure où, les conditions socio-économiques de la population se sont aggravées, les activités des gangs armés ont intensifié dans capitale haïtienne et dans d’autres régions du pays. Dans une telle ambiance où la population est laissée seule, des manifestations de rues ne cessent d’être organisées sous l’influence des groupes sociaux en vue de faire entendre la voix de la population aux autorités. Mais hélas ! Les autorités font la sourde oreille. Pour reprendre ce proverbe haïtien, « Nad marinade ». C’est dans ce contexte que pasteur Marcorel Zidor connu sous le pseudonyme pasteur Marco avait invité ses fidèles à affronter les groupes armés à Canaan. Un événement qui a fait couler beaucoup d’encre dans la société haïtienne. L’initiative du pasteur a été applaudie par certains et est répugnante pour d’autres. Quant à nous, pour analyser l’initiative du pasteur, nous avons donc soulevé les questions qui suivent.  D’abord, quelle est la mission de l'église ? Ensuite, l’acte posé par pasteur Marco est-il rationnel ? En plus, est-ce que Pasteur Marco avait des provisions biblique et théologique pour se lancer dans une telle affaire ? Enfin, l’acte posé par pasteur Marco ne s’est-il pas inscrit dans une dynamique de responsabilité citoyenne ?

Dans une tentative pour trouver quelques éléments de réponses à ces interrogations évoquées d’en haut, nous avons donc fait des considérations qui se sont basées sur la bible, la théologie et la sociologie. D’ailleurs, le sujet en question a au moins une triple dimension à savoir une dimension théologique, une dimension biblique et une dimension sociologique.

 

Mission de l’Église

Selon Matthieu 28:19-20a, la grande mission qui est confiée aux disciples par Jésus après sa résurrection c’est donc « allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ; apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit ». Marc 16 : 15 et en Actes 1: 6 abondent dans le même sens. Selon les Actes des Apôtres, chapitre 2, la première mission s’est effectuée le jour de la Pentecôte à Jérusalem avec près de trois mille personnes d'origines très distinctes. Le texte précise qu'il s'agissait de Parthes, Mèdes, Élamites, Mésopotamiens, Judéens, "Turcs" de Cappadoce, du Pont et d’Asie, Phrygiens et Pamphyliens, Égyptiens, Libyens de Cyrénaïque, Romains, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes. Tous deviennent chrétiens après avoir entendu annoncer la bonne nouvelle de la Résurrection de Jésus dans leur propre langue. Depuis lors, l’évangile du Christ continue à éparpiller dans le monde à travers des missionnaires.

Suivant la compréhension des textes cités, l’église n’est pas là pour administrer, gérer la société. Autrement dit la mission temporelle de l’église n’est plus opérationnelle. C’est donc l’État qui est l’instance légale et légitime qui a la mission pour garantir l’ordre dans la cité. Il est là pour la bonne gestion de la cité. D’ailleurs c’est l’État qui détient le droit de la violence légitime. La sécurité de la nation est donc la responsabilité de l’État. Depuis les origines du christianisme, la relation entre Église et le pouvoir politique était une question très discutée – et disputée. Plusieurs facettes de la théocratie à la séparation la plus absolue entre la religion et la politique, réduisant la foi à un champ purement privé[1]. L’évolution historique était marquée par des moments de pointe mutuelle au temps des premiers chrétiens, en passant par la christianisation de l’Empire, les querelles du Moyen Âge pour la suprématie entre pouvoir politique et religieux, les diverses étapes de la sécularisation[2] pour aboutir à la disparition de la puissance temporelle de l’Église à la fin du xixe siècle. Donc, l’église n’est plus responsable pour garantir l’ordre dans la cité. Tous les théologiens doivent connaitre cela. La mission temporelle de l’église n’est plus. L’église a une mission et elle est claire, c’est d’abord allez faire des disciples pour le seigneur Jésus à travers le monde. C'est donc une mission spirituelle.

 

Point de vue biblique

Le peuple d'Israël est le peuple de Dieu. Ce peuple a fait pas mal d'expérience avec Dieu. L’une des plus merveilleuses expériences du peuple Israël avec le créateur est la traversée de la mer rouge à pied et à sec sous le leadership de Moïse. En plus de l’événement de la mer rouge, il y a la traversée du Jourdain avec Josué. Dans tous ces événements, le peuple sort toujours vainqueur parce que son Dieu est vivant.

Par ailleurs, dans 1 Samuel chapitre dix-sept le verset premier à cinquante huit (1 Samuel 17 :  1-58)  se trouve l'histoire du peuple d'Israël face au peuple des philistins ayant à sa tête le géant Golliathe, et à la tête du peuple d'Israël se trouve le petit David. David comme berger[3], son expérience était basée seulement sur les stratégies utilisées pour la défense du troupeau contre les loups. Comparé à Golliathe un guerrier, rempli d'expérience en matière de guerre, la victoire de David n’était pas évidente. D’ailleurs David n’avait en sa possession pour la bataille qu'un bâton et cinq (5) cailloux, pourtant Golliathe était armé avec des armes de guerre comme des flèches, javelots et Épées. Se basant sur sa force et ses expériences, Goliath a humilié David dans ses propos. En témoigne la Bible (Bible des semeurs) dans 1 Samuel dix-sept verset quarante et suivant (1 Samuel 17: 40) :

              David  « prit son bâton en main et choisit, dans le torrent, cinq cailloux bien lisses qu’il mit dans le sac de berger qui lui servait de besace et, sa fronde à la main, il s’avança vers le Philistin. Celui-ci, précédé de son porte-bouclier, s’avança vers David.   Il l’examina et, lorsqu’il vit devant lui un jeune homme roux et de belle figure, il le regarda avec mépris et lui lança : est-ce que tu me prends pour un chien pour venir contre moi avec un bâton ? Puis il le maudit par ses dieux. Approche un peu, ajouta-t-il, pour que je donne ta chair à manger aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs ! À quoi David répondit : tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot, et moi je marche contre toi au nom de l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, le Dieu des bataillons d’Israël, que tu as insulté. Aujourd’hui même, l’Éternel me donnera la victoire sur toi, je t’abattrai, je te couperai la tête et, avant ce soir, je donnerai les cadavres des soldats philistins à manger aux oiseaux du ciel et aux bêtes sauvages de la terre. Alors toute la terre saura qu’Israël a un Dieu. Et toute cette multitude assemblée saura que ce n’est ni par l’épée ni par la lance que l’Éternel délivre. Car l’issue de cette bataille dépend de lui, et il vous livre en notre pouvoir. Aussitôt, le Philistin se remit à avancer en direction de David qui, de son côté, se hâta de courir vers la ligne ennemie au-devant du Philistin. David plongea la main dans son sac, en tira un caillou, et le lança avec sa fronde : il atteignit le Philistin en plein front. La pierre pénétra dans son crâne et il s’écroula, la face contre terre. Ainsi, sans épée, avec sa fronde et une pierre, David triompha du Philistin en le frappant mortellement. Alors il se précipita sur son adversaire, saisit l’épée de celui-ci, la tira de son fourreau, acheva l’homme ; puis il lui trancha la tête. Quand les Philistins virent que leur héros était mort, ils prirent la fuite. »

Donc, David affrontait Golliathe non en vertu de son expérience en matière de guerre, mais sa force se résidait dans le nom du Dieu d'Israël. David croyait d’ailleurs qu'il allait vaincre Golliathe malgré ses expériences de guerre. Et, effectivement David tua Golliathe et le peuple de Dieu avait remporté la victoire. Par conséquent, le leader religieux de l'église Bethesda pourrait affronter le chef de gang de Canaan selon la logique de la foi en Jésus-Christ. Car, la Bible enseigne dans 1 Corinthiens 1 verset 27 (1 Corinthiens 1 : 27) que « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes. »

 

Point de vue théologique

L’église du grec ekklêsia, signifiant « assemblée » et provient du verbe ekkaleô (« je convoque ») désignant à la fois la communauté religieuse fondée par Jésus-Christ et le christianisme ainsi que l'institution religieuse qui a été mise en place autour de cette foi commune. Quant à pour CNRTL, l’Église est la communauté des chrétiens formant un corps social hiérarchiquement organisé, instituée par Jésus-Christ et ayant foi en lui[4]. Étant communauté chrétienne, l’église est là pour préparer des âmes pour le Christ. C’est pourquoi dans l’évangile selon Matthieu chapitre vingt-huit, les versets dix-neuf et vingt (Matthieu 28 : 19-20) nous lisons ces paroles « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, 20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde ». Donc, Jésus a donné cette obligation d’aller faire des disciples pour son royaume. Jésus n’a pas enseigné les disciples d’aller attaquer les Romains, les persécuteurs de l’époque. Apôtre Paul disait dans l’épitre aux corinthiens ces paroles  « les armes avec lesquelles que nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. » (2 Corinthiens 10 : 4).

Par conséquent, toutefois des civils de Canaan étaient physiquement armés et ils pourraient l’être aussi spirituellement ou mystiquement, il parait absurde de les attaquer avec les mains vides sans même détenir des armes spirituelles décrites dans 2 Corinthiens chapitre dix-sept verset quatre (2 Corinthiens 17 : 4).

 

Approche sociologique

La sociologie est définie comme étant une discipline scientifique qui étudie  la société. C'est donc la science des faits sociaux. Toutefois la religion est décrite comme un fait social, et pour Émile Durkheim la force du lien social repose sur la formation et la transmission d’un idéal moral auquel vont adhérer les individus qui composent la société, la religion renforce les liens sociaux. Formé à l’école positivisme, Durkheim a vu le fait social dans Les règles de la méthode sociologique, comme « toute manière de faire, fixée ou non, susceptible d'exercer sur l'individu une contrainte extérieure; ou bien encore, qui est générale dans l'étendue d'une société donnée tout en ayant une existence propre, indépendante de ses diverses manifestations au niveau individuel ». Partant de la conception de Durkheim sur le fait social, dans la dynamique de groupe le conflit n’y échappe pas. Pour cela, il faut des mécanismes pour gérer les conflits dans la dynamique de groupe. C'est dans cette perspective que les normes et les règlements tiennent lieu dans une société. Car le respect de ces règlements garantit la sérénité des groupes. Quand il s’agit d’une nation, garantir la sérénité, cette tâche relève de la compétence de l’État. C’est lui qui a le monopole de la violence légitime. D’ailleurs, dans la perspective de Rousseau chaque individu renonce à une partie de leur souveraineté et la remet à un souverain. Par contre en Haïti, en observant la réalité, il est légitime de se demander si ce ne sont pas les groupes armés qui détiennent le monopole de la violence légitime ? Or si on était réellement dans un État de droit, ces bandits armés qui sèment la pagaille dans la société haïtienne devraient être placé hors d’état de nuire.

Constatant la situation de l'insécurité qui sévit dans le pays, la conscience citoyenne de pasteur Marco et sur la base de sa foi réunit ses fidèles pour aller attaquer les groupes armés de Canaan. Sur le plan sociologique, il a posé une action sociale, un acte citoyen conséquent. D’ailleurs, selon le Professeur Hancy Pierre, ceux et celles qui ont succombé sous les balles des groupes armés  de Canaan méritent le « Royaume »[5] pour ses sacrifices pour la liberté et contre l’insécurité active des gangs sur tout le territoire haïtien. Marco a compris la situation du pays et il voulait agir et de fait il l’a fait. Car en tant que citoyen, il regroupe un groupe social et il a mené une lutte contre les bandits armés.  Karl Marx, conscient que l’État est l’instrument de la classe dominante parce qu’il protège le privilège des dominants au détriment des dominés, il s’est donc détaché de son maitre Georg Wilhelm Friedrich Hegel, idéaliste, pour créer le matérialisme historique et le matérialisme dialectique[6]. Il a bien compris la lutte de classe, il a donc pris les armes pour défendre les prolétaires. Dessalines ayant compris le dilemme de la classe des esclaves, il a changé la donne en défendant les esclaves et a fondé la nation haïtienne. Aujourd’hui, est-ce que toutes les forces vives de la nation haïtienne, tous les groupes sociaux quelques soient leur appartenance politique et religieuse ne devraient-ils pas se mettre ensemble pour sauver Haïti ?

Contrairement au Moyen Âge, l’unité sociale entre l’Église et l’État n’est plus viable aujourd’hui. De ce fait, l’église ne remplit plus la fonction de l’État, elle n’a plus la mission temporelle. Dans cette perspective, en aucun cas il n’est pas permis à aucun responsable d’église de mener une offensive contre des bandits sous prétexte de vouloir résoudre le problème de l’insécurité dans le pays. Par contre, l’église peut organiser de marches pacifiques pour protester contre la violation des droits des citoyens. Les religieux.ses sont avant tout des citoyens.nes. Néanmoins, Gérard Débois dans son texte intitulé  « L'Église : Institution et foi », dans ses analyses il estime que les institutions ne sont aujourd’hui viables que dans la mesure où elles prennent acte de la particularité de leur service public ; de là les institutions reconnaissent que leur action ne peut s’inscrire que dans la concurrence, le conflit des messages et des lieux de regroupement des forces sociales. Dans son approche fonctionnaliste, il croît que chaque entité a une fonction spécifique, mais ces institutions doivent vivent en solidarité, il faut qu’il y ait une sorte de complémentarité entre les institutions pour le bien-être de la nation. L’État de son côté doit renoncer à être une communauté totalisant la nation, c’est-à-dire qui occupe l’ensemble des intérêts publics et privés. Dans cette perspective, l’église doit être le soutien et le prolongement spirituel du temporel. Car, c’est en solidarité avec la nation que l’église peut retrouver une légitimation d’acteur social. Les chrétiens sont des acteurs sociaux, donc, ils peuvent participer librement aux activités sociales pour le bien-être de la société. Pour cette raison, lorsque vous approchez l’initiative du pasteur Marco à Canaan suivant une perspective sociologique vous vous rendez compte que c’est une action sociale. Cette action pourrait être qualifiée d’individualiste si nous prenons en compte le pourcentage des protestants en Haïti. Mais elle reste une action citoyenne pour aider à sauver la cité.

En somme, Haïti est le bien commun des Haitiens.nes. C’est leur mère. Les Haitiens.nes doivent de l’amour à Haïti. D’ailleurs avant d’être chrétien.ne, on est d’abord haïtien.ne. Personne n’est né(e) chretien.ne, mais on est né haïtien.ne. Par conséquent, le bonheur du peuple Haïtien dépend de l’état de notre Haïti. La démarche de pasteur Marco pourrait être inscrite dans cette logique. En plus comme chrétien, le berger a trouvé des provisions bibliques pour circonscrire son action, bien que ce ne soit pas le cas sur le plan théologique. Car, l’Église du XIIIe, XIVe et XVe siècle n’est pas l’Église du XXIe siècle. L’Église n’a plus la mission temporelle, donc elle n’est plus là pour exercer une fonction politique dans les sociétés, même si elle a gardé son rôle social dans les sociétés. Ainsi sur la base de la fonction sociale de l’église, le chrétien  comme acteur social doit s’engager pour libérer son pays. Donc, l’Haïtiano-chrétien doit s’impliquer dans la bataille engagée pour la justice sociale, la dignité humaine, etc. Maintenant, pouvons-nous se demander est-ce que la façon dont pasteur Marco et ses fidèles se sont engagés est le meilleur moyen, ou bien l’acte posé n’est-il pas justement le fruit de l’indignation ?

 

Haïti aux Haitiens.nes.

Kechlor LOUIS, Éducateur, Théologien, Ing.-Agronome, Étudiant en Sociologie à la FASCH

Kechlorlouis7@gmail.com

 

Quelques références

  1. Defois, G.  (1984). “l’Eglise, Acteur Social” L’Eglise Institution et foi, 218P En lien : https://books.openedition.org/iheid/1841?lang=en#ftn1;
  1. Ernst-Wolfgang, B. (1967).  « Die Enstehung des Staates als Vorgang der Säkularisation », repris dans Recht, Staat, Freiheit, Francfort, 1991, p. 112.  Cité par Monod, J. (2007) « La sécularisation et ses limites : entre théologie politique et positivisme juridique » in modernité et sécularisation ecrit par Hans, B. et al. CNRS Éditions, 173P ;
  1. La sainte Bible (version Louis second et Semeurs) ;
  2. Marcellus, J. (sans date). La transversalité des faits sociaux pour une sociologie Appliquée à la réalité Haïtienne ;
  1. Marx, K. (1859). Contribution à la critique de l’économie politique, Traduit de l’allemand par Maurice Husson et Gilbert Badia ;
  1. Muralt, A. (1987) « La structure de la philosophie politique moderne, D’Occam à Rousseau », in Souveraineté et Pouvoir, Genève/Lausanne/Neuchâtel, (Cahiers de la Revue de Théologie et de Philosophie, Nr.2), pp. 3-10 ;
  1. Pierre, H. (2023).  « La marche du 26 août 2023 du peuple haïtien vers Canaan: considérations éthiques », Le National.

[1] Muralt, André, « La structure de la philosophie politique moderne, D’Occam à Rousseau »

[2] Ernst-Wolfgang, le processus de la Sécularisation cité par Jean-Claude Monod.

[3] Berger = Gardien de troupeau

[4] CNRTL signifie Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales

[5] Hancy PIERRE,  « La marche du 26 août 2023 du peuple haïtien vers Canaan: considérations éthiques »

[6] John Anderson MARCELLUS, La transversalité des faits sociaux pour une sociologie Appliquée à la réalité Haïtienne

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