La gestion de la Covid-19 est parfaite, selon Joseph Jouthe

La gestion faite de la pandémie en Haïti est critiquée partout et ailleurs. La République dominicaine croit que les autorités haïtiennes ont menti sur les chiffres. L'OPS/OMS pense que nos efforts sont minimes. L'opposition au pouvoir en place met en garde contre des opérations de détournement de fonds. Mais pour le Gouvernement, tout est parfait.

Le Gouvernement n’a pas pu négocier un arrêt momentané des déportations d'Haïtiens des États-Unis d’Amérique et de la République dominicaine notamment. Depuis le début de la pandémie en Haïti à date, plusieurs milliers d'Haïtiens, dont des personnes infectées à la Covid-19, ont été déportés en Haïti par des gouvernements des pays dits amis d'Haïti. Ce qui a contribué l'augmentation des cas et une propagation plus rapide de la maladie dans le pays. Dans cette parfaite gestion, le pouvoir n'a pas pu obtenir un accord pour une suspension momentanée des déportations de citoyens haïtiens.

Ce mercredi, le Premier ministre haïtien, Joseph Jouthe, a encore attiré l'attention sur la gestion faite par son gouvernement de la pandémie du coronavirus. Dans ses déclarations, il a assuré que son gouvernement a réalisé une bonne gestion de la maladie, notamment des fonds dans le cadre de l'état d'urgence. Selon lui, les dossiers de tous les projets sont soumis à la Commission nationale des marchés publics (CNMP) et à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA) pour les vérifications nécessaires.

Par ailleurs, le Premier ministre donne l'assurance des corrections en cas de critiques formulées par des organisations de la société civile. Là, il faut croire que le ministre est en train de tourner tout le monde en dérision en faisant comme s'il n'a jamais été au courant des critiques déjà formulées par l'ensemble des organisations locales sur la mauvaise gestion de son gouvernement de la pandémie. Entre temps, les cas ne font qu'augmenter. La transmission communautaire se fait à une vitesse exponentielle. On a l'impression que c'est maintenant que les Haïtiens ont choisi de tomber malades.


18 personnes sont déjà mortes du coronavirus. Même les travailleurs au niveau du Laboratoire national, qui peuvent tout expliquer sur la maladie et qui sont conscients des précautions à prendre, ne sont pas épargnés. Les autorités sanitaires ont indiqué qu'un deuxième employé du Laboratoire national, particulièrement la direction épidémiologie, a été testé positif au coronavirus. Tout le personnel, environ 40 personnes seront testées. Le directeur du Laboratoire Patrick Dely a promis de rendre public le résultat de son test.

Le pays est déjà à environ 250 cas confirmés, selon le bilan du MSPP. Un bilan dû peut-être à une augmentation des tests de dépistage. En effet, deux nouvelles cargaisons de matériels et équipements médicaux pour la campagne contre le coronavirus, en provenance de la Chine, sont arrivées Haïti. Il s'agit des 3e et 4e cargaisons de plusieurs matériels, dont des tests de dépistage, blouses, des chaussures, des analyseurs biochimiques, etc. Les commandes placées par l'État haïtien étaient coûtent environ 18 millions de dollars. Par ailleurs, la ministre de la Santé, Marie Greta Roy Clément, a insisté une fois de plus sur la nécessité de respecter les consignes d'hygiène et de distanciation sociale en vue de freiner la propagation de la maladie.

Le Gouvernement n’a pas pu négocier un arrêt momentané des déportations d'Haïtiens des États-Unis d’Amérique et de la République dominicaine notamment. Depuis le début de la pandémie en Haïti à date, plusieurs milliers d'Haïtiens, dont des personnes infectées à la Covid-19, ont été déportés en Haïti par des gouvernements des pays dits amis d'Haïti. Ce qui a contribué l'augmentation des cas et une propagation plus rapide de la maladie dans le pays. Dans cette parfaite gestion, le pouvoir n'a pas pu obtenir un accord pour une suspension momentanée des déportations de citoyens haïtiens.

Ce mercredi, le Premier ministre haïtien, Joseph Jouthe, a encore attiré l'attention sur la gestion faite par son gouvernement de la pandémie du coronavirus. Dans ses déclarations, il a assuré que son gouvernement a réalisé une bonne gestion de la maladie, notamment des fonds dans le cadre de l'état d'urgence. Selon lui, les dossiers de tous les projets sont soumis à la Commission nationale des marchés publics (CNMP) et à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA) pour les vérifications nécessaires.

Par ailleurs, le Premier ministre donne l'assurance des corrections en cas de critiques formulées par des organisations de la société civile. Là, il faut croire que le ministre est en train de tourner tout le monde en dérision en faisant comme s'il n'a jamais été au courant des critiques déjà formulées par l'ensemble des organisations locales sur la mauvaise gestion de son gouvernement de la pandémie. Entre temps, les cas ne font qu'augmenter. La transmission communautaire se fait à une vitesse exponentielle. On a l'impression que c'est maintenant que les Haïtiens ont choisi de tomber malades.

18 personnes sont déjà mortes du coronavirus. Même les travailleurs au niveau du Laboratoire national, qui peuvent tout expliquer sur la maladie et qui sont conscients des précautions à prendre, ne sont pas épargnés. Les autorités sanitaires ont indiqué qu'un deuxième employé du Laboratoire national, particulièrement la direction épidémiologie, a été testé positif au coronavirus. Tout le personnel, environ 40 personnes seront testées. Le directeur du Laboratoire Patrick Dely a promis de rendre public le résultat de son test.

Le pays est déjà à environ 250 cas confirmés, selon le bilan du MSPP. Un bilan dû peut-être à une augmentation des tests de dépistage. En effet, deux nouvelles cargaisons de matériels et équipements médicaux pour la campagne contre le coronavirus, en provenance de la Chine, sont arrivées Haïti. Il s'agit des 3e et 4e cargaisons de plusieurs matériels, dont des tests de dépistage, blouses, des chaussures, des analyseurs biochimiques, etc. Les commandes placées par l'État haïtien étaient coûtent environ 18 millions de dollars. Par ailleurs, la ministre de la Santé, Marie Greta Roy Clément, a insisté une fois de plus sur la nécessité de respecter les consignes d'hygiène et de distanciation sociale en vue de freiner la propagation de la maladie.

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