La Mairie de Saint-Marc s’engage dans la bataille contre le COVID-19


Quasi absente ces derniers mois après qu'un désaccord eut secoué le cartel élu, la Mairie de Saint-Marc semble brusquement se réveiller de sa léthargie pour faire face au coronavirus. Avec une campagne de sensibilisation dans les rues de la ville, l’accompagnement des sections communales et l’initiative « Operasyon Senmak pwòp », la Mairie s’engage à redonner un nouvel élan à la commune et reprendre les choses en main.

Contacté par le journal à ce sujet, le maire principal, Nicolas Dorvilus, avoue avoir fait face à différentes difficultés au sein de son équipe, mais ne veut pas baisser les bras face au coronavirus en dépit de maigres moyens dont disposent les collectivités. À titre d’exemple, le premier citoyen de la commune de Saint-Marc s’est personnellement mêlé de la partie sur le terrain pour motiver les équipes de nettoyage et distribuer des matériels de sensibilisation aux CASEC.

La population toujours dans la rue…
Si la Mairie a étonné plus d’un en s’impliquant ces dernières semaines dans la commune, la population, quant à elle, ne fait pas trop de cas des mesures adoptées pour éviter d’attraper ou propager le Covid-19. Les marchés et le transport public continuent de fonctionner dans l’indifférence totale. Les banques de la place adoptent des mesures à l’intérieur, mais les longs fils d'attente demeurent à l'extérieur.

La réduction des heures de consultation (sous réservation par téléphone) à l’hôpital Saint-Nicolas de Saint-Marc a plongé davantage la population dans l'inquiétude. Plus d'un se montre sceptique quant à la capacité réelle des autorités à faire face à l’épidémie.


Les cas de contamination augmentent malheureusement avec les discours aussi. Alors que le gouvernement a procédé à des distributions de produit de première nécessité ; le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) a proposé un programme de rattrapage à la télé pour les écoliers, les villes de province ne sont pas touchées par ces initiatives encore confinées dans la République de Port-au-Prince.


François Nedje Jacques

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