La Fondation pour la mémoire de l’esclavage rend hommage à Boukman

La Fondation pour  la  mémoire de l’esclavage est revenue sur l’itinéraire de Boukman qui a officié le rassemblement politique de l’Acul du Nord qui s’est tenu dans la nuit du 14 au 15 août 1791. »Boukman était investi de pouvoirs religieux des cultes d’origine africaine (vaudou) que pratiquaient les populations mises en esclavage, pouvoirs qui lui donnaient sur elles un grand ascendant.

Entre le 14 et le 21 août 1791, il fit non seulement partie de la petite élite de cochers, commandeurs et libres de couleur qui se réunirent pour décider du lancement de l’insurrection, mais il fut l’un des acteurs les plus en vue de ces rassemblements politico-religieux, connus aujourd’hui sous le nom de « cérémonie de Bois-Caïman ». Plus loin , la Fondation mémoire de l’esclavage a fait savoir que « Lors du soulèvement des esclaves de Saint-Domingue (Haïti) dans la nuit du 22 au 23 août 1791, le serment de Bois-Caïman a scellé la conspiration. Boukman est l’homme qui prononça vraisemblablement ce serment, et qui fut le premier leader identifié de l’insurrection » Boukman était investi de pouvoirs religieux des cultes d’origine africaine (vaudou) que pratiquaient les populations mises en esclavage, pouvoirs qui lui donnaient sur elles un grand ascendant.

Entre le 14 et le 21 août 1791, il fit non seulement partie de la petite élite de cochers, commandeurs et libres de couleur qui se réunirent pour décider du lancement de l’insurrection, mais il fut l’un des acteurs les plus en vue de ces rassemblements politico-religieux, connus aujourd’hui sous le nom de « cérémonie de Bois-Caïman ».

 

Par ailleurs, la Fondation pour la  mémoire de l’esclavage a rapporté le serment de Boukman et l’importance de l’insurrection servile des 21 et 22 août 1791 dans la lutte pour la liberté. » « 

Mais dié là qui si bon, ordonnin nous vengeance Li va conduit bras nous, la ba nous assistance, Jetté portrait dié blancs qui soif dlo dans gié nous, Couté la liberté li palé cœurs nous toùs. ».

 

« Dans la nuit du 22 au 23 août 1791, il prend d’assaut la plantation Clément, à laquelle il était rattaché comme esclave. Après avoir pris possession de la propriété, il assassine son propriétaire clément, mais épargne son procureur (intendant), qui témoignera plus tard du déroulement des événements de cette nuit fatidique. En quelques jours, l’insurrection s’étend à toute la Plaine du Nord d’Haïti, menée par une dizaine de milliers d’esclaves en armes, qui échoueront à l’automne devant le Cap-Français, capitale de la colonie. En quelques mois, l’insurrection dévastera 200  prendre la fuite..»

Cependant « Boukman sera tué les armes à la main par les troupes françaises le 7 novembre 1791, dans son camp de l’Acul-du-Nord, après avoir résisté pendant une dizaine de jours. Pour impressionner la population esclave, le pouvoir colonial brûlera son corps et exposera sa tête sur une pique au Cap-Français, la grande ville du nord. Peine perdue : l’insurrection se poursuivra, sous le commandement de ses leaders Jean-François, Biassou, et Toussaint Louverture, et finira par aboutir à l’abolition de l’esclavage à Saint-Domingue, le 29 août 1793, puis à l’indépendance de la colonie le 1er janvier 1804. Mort en héros trois mois après le début de l’insurrection, Boukman s’est rapidement imposé dans la mémoire collective comme le symbole du déclenchement de ce mouvement inouï, qui reste la plus grande révolte d’esclave de l’histoire, et la seule à avoir ttriomphé. Sa figure mêlant mysticisme et révolte politique rappelle notamment le rôle essentiel que les religions traditionnelles issues d’Afrique avaient dans les sociétés esclavagistes atlantiques et de l’Océan Indien. »

 

Schultz Laurent Junior

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