Prince Pierre Sonçon, né à cayes-Jacmel en 1967, médecin de formation spécialiste en chirurgie résidant à Hinche, où il occupe le poste de directeur médical à l’hôpital Sainte Thérèse, a insufflé sa passion poétique dans les rues de sa ville. À travers ses vers, il peint des tableaux vivants mêlant l’art de guérir à celui de captiver les âmes. Son œuvre intitulée « Du sang aux lèvres » évoque la fusion d’une nature humaine et la poésie, où chaque goutte de vie devient une métaphore pour l’expérience humaine. C’est ainsi que Sonçon transcende les frontières entre la médecine et sa passion dans la poésie, laissant une empreinte indélébile dans le cœur de ceux qui croisent son chemin.
Les mots de Sonçon sont des remèdes en eux-mêmes, des prescriptions poétiques qui transcendent les maux de l’âme. Hinche, son terreau artistique, devient le laboratoire où il distille des potions verbales, offrant une guérison spirituelle à ceux qui écoutent ses vers. « Du sang aux lèvres » n’est pas simplement un recueil, mais une expérience sensorielle où la poésie devient un baume pour les blessures invisibles. Le médecin-poète Sonçon, par sa plume habile, transforme les couloirs froids de la science en corridors chaleureux de l’émotion. Ses poèmes agissent comme des diagnostics de l’âme, prescrivant des doses de beauté et d’humanité. Ainsi, il tisse un lien unique entre son rôle médical et son expression artistique, créant une synergie rare qui résonne au-delà des frontières de la compréhension conventionnelle.
Il a également publié
En 1998, les services de chirurgie en Haïti, état des lieux et perspectives( sa thèse)
En 2002, crampes au cœur ( recueil de poèmes)
En 2004, Haïti état de choc ( essaie)
En 2008, Haïti le salut en pointillé ( essaie)
En 2015, les complications neuropsychiatre de la chirurgie cardiaque ( thèse)
En 2021, Du sang aux lèvres ( recueil de poèmes)
À Hinche, Sonçon n’est pas seulement un poète, ni simplement un médecin, mais un guérisseur holistique qui nourrit l’esprit tout en soignant le corps. Son influence s’étend bien au-delà des murs de son cabinet médical, s’épanouissant dans les rues de la ville où chaque syllabe de ses poèmes résonne comme un écho de guérison. Grâce à lui, devient un sanctuaire où la médecine et la poésie dansent en harmonie, laissant une empreinte indélébile sur le tissu même de la communauté. Les vers de Sonçon se propagent comme des murmures thérapeutiques dans les ruelles d’Hinche, capturant l’essence de la vie quotidienne. Ses poèmes deviennent des pilules de sagesse que les habitants de la ville consomment avec délectation. « Du sang aux lèvres » devient un rituel, une cérémonie poétique qui transcende le simple acte de lire pour devenir une expérience commune partagée par tous. Le poète-médecin, par son dualisme éloquent, enseigne que la guérison ne se limite pas aux prescriptions médicales, mais s’étend à la guérison de l’âme. Les mots de Sonçon sont des antidotes contre l’indifférence, des élixirs contre la douleur émotionnelle. Ainsi, son métier de médecin devient un laboratoire de vie où la poésie et la médecine entrelacent leurs pouvoirs, créant un tissu social imprégné de compassion et d’empathie.
Un extrait de son poème
Sur les rues ouvertes
Qu’enjambent des fleurs fétide
Des rues Bavardes de malveillance soutenue
À travers « Du sang aux lèvres », Sonçon laisse une empreinte durable sur la conscience collective d’Hinche. Il devient un phare, guidant la communauté à travers les tempêtes de la vie. Ses poèmes, tels des pinceaux, peignent des toiles où la fragilité humaine est célébrée et où la vie, avec ses éclats et ses ombres, trouve une résonance harmonieuse. Ainsi, le médecin-poète continue de nourrir l’âme d’Hinche, transcendant les limites de la profession médicale pour devenir un architecte de bien-être intégral.
Godson Moulite
