À quand les premiers débats sur les véhicules électriques en Haïti ?

De nombreux pays se sont déjà inscrits dans la promotion et l’utilisation des voitures électriques, en passant certainement par les véhicules hybrides au cours des dernières décennies. Les États-Unis et tous les pays occidentaux, la Chine, et son dernier partenaire économique et stratégique en date, la République dominicaine, avancent à grands pas dans les recherches et les réflexions,  la préparation et les investissements pour réduire la pollution sauvage provoquée depuis plusieurs générations les véhicules thermiques, disposant des moteurs à combustion utilisant en majorité de la gazoline et du diesel, entre autres.

Dans le même temps, nous assistons à la l’implantation de nombreuses stations d’essence dans la capitale comme les grandes villes du pays. Une aventure qui rappelle si bien l’augmentation croissante qui se faisait au cours des dernières décennies dans le domaine de l’audiovisuelle, avec la création de nombreuses stations de télévision, à quelques années de la transition des systèmes analogiques aux médias et technologies du numérique.

Dans la liste des dossiers urgents et des priorités qui encombrent les bureaux de nos chers dirigeants, il faudrait trouver un coin pour placer le débat sur la place que la République d’Haïti devrait jouer dans la nouvelle dynamique qui va tout ou tard s’imposer dans la vie de nos sociétés.

Les concessionnaires automobiles en Haïti sont certainement très concernés par les nouvelles orientations des fabricants de véhicules.

Définies comme un véhicule électrique, les voitures qui comprennent essentiellement un système de batterie qui joue le rôle de réservoir de carburant ainsi que des moteurs électriques.  Ce sont de nouvelles techniques et technologies convergées autour de l’électricité qui vont imposer une nouvelle adaptation des chauffeurs, des passagers, des familles et tous les autres acteurs impliqués dans la chaine et les industries du transport.

Dans cinq ans, dans vingt ans, dans cinquante ans, ou même dans neuf ans, pour rejoindre les 17 Objectifs du Développement durable (ODD), c’est le moment pour les acteurs étatiques, notamment les principaux ministères concernés, les entreprises, les médias et d’autres entités de la société civile, de lancer les débats autour pour pouvoir mieux réaliser cette transition inévitable, dans les industries de l’automobile et le transport. Quels sont les enjeux pour Haïti ? Comment l’État devrait-il accompagner les principaux acteurs et entrepreneurs face aux nouvelles exigences pour la migration vers les véhicules électriques ? Dans quelle ville de province va-t-on retrouver les premiers garages certifiés ?   

Des centres de formation technique et professionnelle, en dehors des universités en Haïti, devraient commencer par développer de nouveaux cours orientés vers la réparation des batteries et la maintenance de futurs véhicules électriques qui vont rouler sur les routes haïtiennes ? Autant de défis et d’opportunités à prendre en compte dans la nouvelle aventure qui se dessine pour Haïti, avec ces changements significatifs dans les industries de l’automobile ?

De nombreuses statistiques et des informations des plus pertinentes sur le sujet sont disponibles sur les nombreux sites internet des fabricants, comme les médias et les institutions concernées par ces changements et ces investissements consentis par de nombreux pays en ce sens. À quand les premiers débats sur les véhicules électriques en Haïti, pour pouvoir mieux explorer les multiples dimensions du sujet sur le plan politique et stratégique, économique, environnemental, énergétique, technologique, sociologique, culturel, diplomatique ou géopolitique  ?

 

Dominique Domerçant 

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