Dire non !

Il faut pouvoir finalement dire non.

Dire non à la bêtise et à la méchanceté.

Il faut savoir surtout relever l’échine.

On peut comprendre qu’ils ont eu toujours le pied sur nos cous.

Ils nous ont forcés à ramper et nous avons intégré la manière de progresser des vers.

Quand on marche la face contre terre, on ne peut voir que son ventre. Le ciel vous est interdit.

Nous sommes devenus une masse informe de racailles que d’autres racailles qui se disent plus intelligentes pensent mener par le bout du nez.

Notre pays sombre. Notre population est à bout. Notre jeunesse est aux abois et voici que certains pensent pouvoir traiter avec l’étranger même pas de notre avenir, mais de la continuité de notre mal, de la continuité de notre agonie.

Honte à ces cancres qui n’ont même pas appris les leçons de notre propre histoire.

Un conseil présidentiel ! Sept membres !

Combien de cortèges ? Combien de salaires ? Combien d’égos trop enflés « ? Combien de stupidités et d’ambitions à gérer ? Combien de temps pour la prise de décision alors que nous n’avons pas notre pareil pour provoquer des conflits sans pouvoir les gérer, sans pouvoir y mettre un terme.

 

Non, messieurs ! Vous ne pouvez pas faire cela à la nation !

Notre tradition politique, notre constitution nous indiquent la voie. Elle n’est, peut-être, pas parfaite, mais la seule qui nous permet de garder notre souveraineté et de lutter pour l’établissement d’un environnement sécuritaire.

On a voulu à un certain moment prévenir toute tentative de retour à la dictature.

Il faut surtout prévenir maintenant toute tentative de retour du chef haïtien comme on le connait.

Qu’on supprime tous les privilèges liés à l’exercice du pouvoir !

Qu’on exige aux ministres, aux hauts fonctionnaires, d’avoir leurs femmes et leurs enfants en Haïti dans des écoles et les universités haïtiennes. Qu’il leur soit interdit de se faire soigner à l’étranger ! Ainsi ils seront obligés de se pencher sur la question de l’éducation et de la santé !

Qu’ils viennent au travail et retournent chez eux dans leur véhicule personnel. Plus de voitures officielles !

Voyage officiel en classe économique et per diem minima calculé par la Cour Supérieur des comptes et rendu public pour la population.

Conseil des ministres dans des villes province et obligations pour ces ministres de prendre le transport en commun pour s’y rendre.

On peut travailler sur toute une série de mesures pour décourager cette nuée de citoyens qui pensent à venir s’asseoir à la table du chef uniquement pour le « krèy » monumental qu’on connait.

Le National plaide à nouveau pour l’organisation dans un délai rapide d’élections libres crédibles, inclusives pour la remise sur pieds de toutes nos institutions. C’est en retrouvant notre souveraineté que nous pourrons combattre l’insécurité. Haïti doit revivre ! Elle revivra !

 

Gary Victor

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