INSÉCURITÉ

La position du parti politique CORRECH

Les responsables du CORRECH, pour parler de la réalité actuelle, ont eu des mots forts et sans équivoques comme : mauvaise politique d’intervention, insécurité urbaine et généralisée. Lors d’une conférence de presse, les dirigeants de ce parti politique dénoncent les mauvais choix des hauts responsables qui se sont succédé à la tête de l'État depuis ces trente dernières années.

Le problème de l’insécurité qui, depuis  des années, fait la une des journaux et occupe quotidiennement tous  les esprits  exige d’être résolu à partir de stratégies complexes qui soient correctement équilibrées entre prévention et répression, selon Cidoine Moreau coordonnateur du CORRECH.

« Pour les forces de police, la volonté de bien les accompagner doit venir du gouvernement, dans la quête d’une recherche d’équilibre afin de combattre l'insécurité, particulièrement les actes de criminalité dans le pays. »

Pour M. Moreau, tous les acteurs de la vie nationale et les administrations locales et centrales devraient s’impliquer dans la lutte contre la délinquance juvénile en développant des actions d’intégration sociale en vue d’améliorer les conditions de vie de ces jeunes.

Une bonne gestion de la sécurité représente le plus grand défi de l’heure, où les bandes  armées gagnent du terrain en imposant leur hégémonie comme maître et seigneur dans une lutte pour marquer leur territoire.

Les responsables du CORRECH disent regretter que les gouvernements qui se sont succédé depuis les trente dernières années n’aient pas cherché à mettre en place des politiques qui luttent de manière globale contre l’insécurité.

En ce qui concerne la prolifération des gangs armés, on peut constater, sans courir le risque d’être traité d’aveugle, qu’il n’existe aucun plan de lutte contre l’insécurité qui semble faire l’affaire de plus d’un dans le pays, a fait savoir monsieur Moreau.  

Enfin, les responsables de ce parti plaident pour une intervention rapide du gouvernement d’Ariel en vue de donner une bonne opposition aux bandes armées qui terrorisent la population de la Plaine du Cul-de-sac.

Gerard H. Resil

  

 

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