Le Parti révolutionnaire quisqueyen prône la vigilance comme solution à l’insécurité

Des membres du Parti révolutionnaire quisqueyen (PRQ) plaident pour la création d’une « brigade de vigilance » dans le souci d’apporter une solution à la crise multidimensionnelle, particulièrement l’insécurité grandissante.

En  effet, pour répondre au besoin de tranquillité publique dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, principal bastion des bandits armés depuis déjà quelque temps, le Parti révolutionnaire quisqueyen s’est prononcé sur la création d’une brigade de vigilance pour contrer les bandits qui font, depuis un certain temps, ceux qu’ils veulent des vies et des biens dans la ville.

Depuis déjà quelques années, il y a un fort taux d’insécurité en Haïti. La délinquance juvénile a aussi pris une ampleur démesurée avec des jeunes et des enfants qui se retrouvent enrôlés dans des gangs armés.

Puisque l’État n’est pas l’unique acteur de la sécurité d’un pays, le PRQ propose que la société civile s’organise pour la formation d’une direction nationale des brigades de vigilance. C’est ce qu’a déclaré Max André Jean Gilles, président de cette structure.

Cette direction devrait être une activité civilo-politique et bien structurée.  

Selon lui, il serait de bon ton qu’une conférence nationale soit organisée pour la création d’une direction nationale des brigades à partir de différentes organisations de la société civile.

Ainsi, le PRQ suggère que les organisations, qui sont d’accord avec l’idée, donnent leur avis et leur adhésion pour que le lieu et la date soient fixés pour la tenue de cette conférence, au cours de laquelle sera discutée, en ateliers de travail, la formation de plusieurs unités de sous-direction telles que : les unités de financement, celles des ressources humaines pour ne citer que celles-là.

« La population en a marre de l’incapacité du gouvernement à contrôler les actions des bandits sur le territoire national. Elle continue malgré tout d’exprimer leur ras-le-bol face au fléau que représentent les multiples incivilités qui polluent leur quotidien, et dégradent leur qualité de vie » a déclaré Max André Jean Gilles, président du PQR. 

« Voilà pourquoi nous proposons à la société civile dans un commun accord d’apporter au pays et à la police nationale notre soutien »,a-t-il poursuivi. 

Gérard H. Résil  

 

 

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