Le Réseau associatif national pour l’intégration des personnes handicapées (RANIPH) dénonce encore une fois la persistance de la crise globale qui plonge davantage la majorité de la population dans la précarité.
Les personnes à mobilité réduite sont particulièrement impactées par cette situation, a alerté le RANIPH à la veille de la Journée internationale des personnes handicapées, le 3 décembre.
Certaines d’entre elles sont fatalement victimes de l’insécurité permanente, de la misère chronique et des mauvais traitements infligés même par leurs proches, a encore condamné cette structure.
Elle s’insurge contre le laxisme, notamment de la secrétairerie d’État à l’Intégration des personnes handicapées chargée de la défense des droits de cette catégorie sociale.
Le RANIPH appelle les autorités à s’atteler à la création d’un climat d’apaisement dans le pays, ce qui permettra aux gens à besoins spéciaux de mieux supporter l’acuité de la crise.
D’un autre côté, l’organisation appelée «Solidarité pour la défense des droits des personnes handicapées (SDDPH)»
réclame l’accompagnement des autorités en vue d’affronter les difficultés de la vie quotidienne.
Selon la responsable de l’association, Josette Contraire, le Gouvernement ne respecte pas leurs droits s’appuyant sur la détérioration de leurs conditions de vie en raison notamment de l’insécurité et de la crise socio-économique.
« Nos enfants ne vont pas à l’école et nous ne pouvons pas leur donner à manger », a déclaré Josette Contraire
Elle plaide en faveur de la mise en application de la convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées.
Pour sa part, le coordonnateur adjoint de cette structure, Pierre Molière, dit attendre l’assistance financière promise par les autorités en vue de les soulager en cette période.
Il invite le ministère des Affaires sociales à remplir sa mission qui consiste à supporter les plus démunis.
