Le lycée Jacques Roumain de Grand-Ravine reprend du service après environ 18 mois de fermeture

Les activités ont été relancées au Lycée Jacques Roumain pour ce mois de janvier après environ 18 mois de fermeture à cause du conflit opposant les gangs de «Gran ravin et de Tibois». Incapables d’accéder à l’établissement pendant des mois, environ une centaine d’élèves ont été remarqués en salle de classe ce 16 janvier, d’après notre collaborateur Hosé Victorin.

En effet, les attaques perpétrées dans ces quartiers ont provoqué le déplacement de plusieurs centaines de résidents, parmi eux des élèves du Lycée Jacques Roumain. Face à cette situation pénible, des lycéens se sont éparpillés dans d’autres établissements scolaires à la recherche du pain de l’instruction.



 

Par ailleurs, le surveillant général Brunson St-Vil a relaté que des centres éducatifs les ont supportés durant les moments de guerre et il a tenu à remercier leurs responsables.


 

«Pendant la période de conflit, les établissements comme l’École nationale Don de Dumerlan Dumerlin ainsi que celle de la 4e avenue Bolosse nous ont accueillis en vue de continuer la formation intellectuelle de nos enfants», a fait savoir le responsable. 


 

Ensuite, grâce à la réunion des deux communautés «Gran Ravin et Ti bois», nous avons relancé nos activités depuis le 9 janvier dernier. 

Depuis, nos portes sont gardées ouvertes pour accueillir nos enfants en vue de sauver cette année académique 2022-2023.


 

D’autre part, des élèves se disent rassurés. Ils invitent leurs camarades à se présenter aux cours dans les semaines à venir.


 

De son côté, Ruth Fleurant, élève de la classe terminale du LJR se plaint de la mauvaise condition de travail dans les établissements utilisés comme camp d’accueil des personnes réfugiées.


 

Forcés de quitter notre espace pour aller suivre des cours ailleurs, au sein des autres établissements, beaucoup nous ont méprisés. Nous avons été tant humiliés. Maintenant, nous sommes chez nous et c’est autre chose. Nous espérons rattraper le nombre d’heures perdues durant cette année, a-t-elle déclaré.


 

Entre-temps, le professeur Jean Robert Georges se dit heureux et motivé de reprendre du service. Il demande aux autorités gouvernementales de jouer leur partition pour la réussite de cette année scolaire.


 

De plus, il fait appel aux autres enseignants qui ont la mission de former puis transformer les lycéens.


 

Plus loin, il en a profité pour saluer le départ de plusieurs citoyens victimes durant cette sale guerre. 


 

Enfin, les élèves du lycée maintiennent toujours ce slogan « Zòn pa fè moun» comme source de motivation qui selon eux les conduira vers la réussite.

 

Veron Arnault

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

0 COMMENTAIRES