JOURNALISTES TUES EN 2022

Haïti est placé en troisième position suivant le rapport de la FIJ

La Fédération internationale des journalistes (FIJ), dans son 32e rapport annuel publié en date du 7 février 2023 sur le nombre de journalistes et travailleurs des médias tués durant l’année 2022, dit recenser 68 meurtres des journalistes et professionnels de la presse. Mise à part des attaques à la bombe ciblées et des tirs croisés, onze décès sont survenus à cause de maladies et d’accident. « Haïti est placé en troisième position parmi les pays ayant le nombre de meurtres le plus élevé », suivant le rapport annuel de la Fédération internationale des journalistes.

D’après le bilan dressé par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) en ce qui concerne les pertes ainsi que les tragédies dans le métier de la presse, l’Ukraine se place en tête de liste avec douze journalistes tués. Le Mexique en deuxième position avec onze et Haïti en troisième position avec sept journalistes tués.

 

Aussi, selon le 32e rapport de la Fédération internationale des journalistes, 375 journalistes, travailleurs des médias, pour l’heure, se retrouvent derrière les barreaux. La Chine et sa région administrative spéciale de Honk Kong se trouvent en tête de liste avec 84 journalistes derrière les barreaux, ensuite vient la Birmanie avec 64 travailleurs des médias incarcérés, la Turquie avec 51, suivi de l’Iran 34 et la Biélorussie avec 33. Cette liste généralisée des journalistes et professionnels des médias emprisonnés n’a pas d’égale et, ce, depuis que la Fédération internationale des journalistes a lancé la session des journalistes incarcérés.

 

 

Parallèlement, la Fédération internationale des journalistes a laissé comprendre que l’absence d’action et de volonté politique pour lutter contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes favorise la crise de la sécurité actuelle au sein des médias. 

 

De ce fait, la Fédération internationale des journalistes exige la création d’une convention internationale des Nations unies pour la protection des journalistes et des travailleurs de la presse. 

 

Suivant les déclarations d’Anthony Bellanger, secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes, outre que les différents niveaux de violence à l’encontre des journalistes et professionnels des médias, la publication dudit rapport prend également en  compte des causes sous-jacentes.  

 

« Les détails qui se trouvent dans ce rapport attestent du même coup l’éventail des menaces, des actes de violence et de la culture de l’impunité qui expliquent l’absence accrue de sécurité dans le journalisme», dévoile la FIJ dans son rapport annuel sur les journalistes tués durant l’année 2022.

 

Vladimir Predvil 

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

0 COMMENTAIRES