Delidoc : déjà un succès, selon des citoyens

Des contribuables se disent satisfaits de la nouvelle plateforme de demande en ligne de documents d’identité (Delidoc), qui, par ailleurs, permet de diminuer l’affluence dans les annexes de l’immigration et de l’émigration. Cependant, ils ont affirmé que la plateforme présente quand même quelques problèmes techniques les entravant dans leur demande de documents de voyage. Ce 11 avril, des dizaines de personnes se sont présentées dans la succursale située à Delmas 31, une journée qui semble avoir convaincu les usagers. Tandis que dans les bureaux de l’Office d’identification nationale (ONI), la galère continue.

À l’entrée du centre de Delmas 31, une patrouille policière assure la sécurité des employés et demandeurs de services. Les noms des personnes devant se présenter aux guichets sont égrenés par mégaphone.  Puis, un agent de sécurité vérifie la conformité des documents et la date du rendez-vous.

 

Des citoyens ont félicité la mise en fonction de ce portail web qui diminue l’affluence dans les bureaux de demande de pièce d’identité ainsi que stoppe les activités des racketteurs.

 

« On avait besoin de ce programme. Un pas de plus pour la bonne marche des centres de demandes de pièces d’identification nationale », a déclaré une citoyenne.

 

Plus loin, un jeune homme a fait savoir que malgré cette décision, de nombreuses personnes continuent de rançonner des gens qui sont incapables d’utiliser le logiciel.

 

« Des frais de 1 000 à 1 500 gourdes sont exigés aux gens qui ne peuvent pas se servir de la plateforme Delidoc », a poursuivi l’usager qui attend à ce que cette décision soit adoptée dans les autres institutions de l’État pour mieux servir la population.

 

Par contre, rien n’a changé dans les bureaux de ONI à la rue Lamarre où des dizaines de personnes sont insatisfaites du fonctionnement de ce centre.

 

« J’ai des heures dans cette file d’attente, tout en espérant recevoir ma carte d’identification. Cependant les responsables sont incapables de les livrer »,a déclaré une dame qui demande à ce que les autorités interviennent pour mettre fin à cette crise.

 

Deux résidents dans la commune de Delmas ont fait savoir qu’ils sont, depuis des mois, en quête de leurs pièces jusqu’à présent, rien n’est dit à part de les donner des nouveaux rendez-vous toujours sans solutions.

 

« À chaque fois que nous nous présentons, il y a toujours des difficultés techniques à savoir pas de signal, peu de matériel de travail. Nous sommes épuisés », ont mentionné ces personnes qui se sont penchées sur le fait que des racketteurs leur exigent un montant de 2000 à 3000 gourdes.

 

Entre-temps, des racketteurs essaient de paralyser les activités du centre de l’immigration logé dans le parc de Sainte-Thérèse de Pétion-ville. Cependant, les dirigeants communaux ont affirmé que des dispositions.

 

Veron Arnault

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