Des organisations syndicales et politiques s'opposent à l'idée de faire venir une force étrangère en Haïti

La direction du Combite des organisations syndicales, politiques et populaires et la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (PAPDA) ont invité la presse, ce vendredi 30 juin, pour fixer leurs positions sur la situation actuelle du pays et rappeler au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, la teneur de la lettre envoyée depuis 18 octobre 2022 concernant les agissements du Premier ministre, Ariel Henry, et ses partenaires étrangers.

En effet, lors de cette conférence de presse tenue dans les locaux de la PAPDA,  les organisateurs ont profité pour faire une présentation d’une lettre envoyée au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres en vue de rejeter la demande d’entrée d’une force spéciale dans le pays ensuite fixer leurs positions sur les différentes décisions prises par le gouvernement actuel.

Selon ces syndicalistes, faire rentrer une troupe étrangère sur le territoire sera une forme d’occupation militaire qui empêchera aux Haïtiens de fonctionner valablement, conformément aux dispositions de la constitution de 1987.

 

« Non au déploiement des militaires étrangers. Pourquoi ne pas renforcer matériellement puis techniquement nos forces de sécurité (FADH et PNH) ? Comme ça nous pouvons obtenir de bons résultats au lieu de demander de l'aide à la communauté internationale pour le débarquement des militaires étrangers », ont-ils précisé insisté en appelant à la reforme de la police, pour écarter les agents doubles qui seraient membres de l’institution policière.

 

« Le Vetting est un moyen permettant de résoudre le problème d’infiltration des agents dans de différents groupes armés. En outre, des formations psychologiques joueront en notre faveur pour remonter moralement chaque combattant », ont-ils conclu.

 

Veron Arnault

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