Le mouvement « Nou se Dorval » se montre préoccupé face à l’escalade de la violence instaurée par les gangs, qui continuent d’étendre leur tentacule sur tout le pays. L’un des avocats de cette structure, Iswick Theophin , accuse la communauté internationale et le gouvernement en place d’être de connivence avec les bandits armés qui terrorisent la population afin de justifier le débarquement des troupes multinationales sur le sol haïtien.
Ce regroupement d’avocats s’insurge contre, dit-il, une volonté du gouvernement et de l’international de laisser le champ libre aux bandits, afin de justifier la venue d’une force multinationale dans le pays.
Maître Theophin dit se sentir indigné par rapport à l'escalade de la violence dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et à Petite Rivière de l’Artibonite ou trois personnes ont été tuées tôt ce matin par le gang ti Savien.
«Par ces attitudes et comportements affichés dans le dossier de l’insécurité, Nou se Dorval pense que l’insécurité a atteint son apogée », et c’est à nous de prendre notre destin, parce que tout simplement le gouvernement et l’international sont de mèches avec les malfrats, donc pas besoin d’attendre un sauveur» a dit maître Theophin qui affirme avoir des indices clairs par rapport à cette association pour faire souffrir la population haïtienne, particulièrement celle de Carrefour Feuilles qui, depuis novembre 2022, n’arrête pas d’alerter la Police nationale pour des renforts, mais en vain.
« C’est normal qu’il fasse silence, les autorités policières et judiciaires du pays , ils attendent une hécatombe pour justifier cette assistance multinationale qui n’a jamais rien apporté pour le pays, sinon maladie et misère», dit-il.
«Nou se Dorval» rappelle combien la violence et la peur installées dans le pays deviennent le lot quotidien de la population civile en proie aux gangs armés quasiment dans l’indifférence totale des forces de sécurités nationales et internationales.
Entre-temps , la Police nationale s’est réunie mardi 15 août, en quête d’une solution en vue de prêter main-forte à la population de Carrefour Feuilles dispersée par des attaques répétées de gangs depuis plusieurs semaines.
Gerard H. Resil
