Les responsables de l'Alliance pour la gestion des risques et la continuité des activités (AGERCA), en collaboration avec des partenaires tels que le Bureau des Mines et de l'Énergie (BME), la Direction générale de la Protection civile (DGPC) et le Service maritime et de navigation d'Haïti (SEMANAH), ont organisé un atelier de sensibilisation à l'occasion de la Journée internationale du Tsunami le 5 novembre.
En effet, le 5 novembre ramène la Journée mondiale de Sensibilisation aux tsunamis. Pour marquer cette date, les dirigeants de la structure AGERCA et leurs partenaires ont organisé un atelier pour informer les participants sur les catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre et les tsunamis.
Lors de son intervention, l'ingénieur Claude Prépetit, responsable du Bureau des Mines et de l'Énergie (BME), a abordé les risques sismiques. Il a présenté les caractéristiques d'un séisme à travers un document sur le Plan national des Risques et Désastres en Haïti pour une période d'une décennie. Selon lui, le risque de secousses est élevé, surtout en ce qui concerne les répliques peu ressenties.
« En 2020, 499 séismes ont été ressentis ; en 2021, 1647 secousses ; en 2022, 1451 secousses de 0.7 à 5.5. Les départements du Nord-ouest, des Nippes et de l'Ouest ont été les plus secoués du 14 août 2021 au 14 août 2023. Haïti a reçu 2806 secousses », a-t-il indiqué. Il a ajouté que de juillet à octobre 2023, le pays a été secoué 213 fois, dont 61 fois uniquement dans le département du Nord-ouest.
« Pour mieux se préparer, il faut que nous construisions selon les normes, aménagement des espaces : panneaux, sorties de secours, plans d'évacuation, et autres. Ensuite, il faut former et sensibiliser la population sur ce point pour éviter les désastres. On peut à tout moment recevoir un tremblement de terre même si l'énergie des plaques tectoniques a été dégagée durant cette période allant de 1701 à 2021 », a-t-il prévenu.
De son côté, le directeur du programme CODOMAR de la SEMANAH, Gérard Métayer, s'est penché sur la compréhension des activités de tsunami à travers le monde. « Il existe trois types de tsunamis : distant, régional et local. Le tsunami ou raz de marée est provoqué soit par un séisme, une éruption volcanique capable de causer beaucoup de dégâts », rappelle l'ingénieur.
Pour la directrice exécutive de l'AGERCA, Fania Joseph, cette journée a été fructueuse. Elle reste à espérer que les participants partagent ce qu'ils ont appris lors de cet atelier. De leur côté, des bénéficiaires ont félicité les organisateurs, ils se disent espérer qu'il y aura plus de formations de ce genre.
Veron Arnault
