L'Organisation de Consultation, de Formation et de Recherche sur l'Accessibilité et l'Inclusion (OCONFOR) a procédé ce mardi 20 Février à la remise de certificats en Langue des signes à 20 jeunes, dans le cadre de son projet de renforcement de capacité des personnes en situation de handicap.
En effet, l'OCONFOR, avec ses partenaires dont Santé Mentale Ayiti (ISMA) et la Coopération Allemande, a organisé une cérémonie de remise de certificats à des jeunes, pour la plupart frappés d'un handicap, dans l'objectif de renforcer leur participation politique, sociale et économique. Selon Mathilde Deraly, responsable de projet à l'OCONFOR, la langue des signes, qui se veut un langage gestuel utilisé par les personnes sourdes, malentendantes et certains entendants, sera d'une grande utilité pour ses récipiendaires qui connaissent dorénavant la base de la langue.
Elle n'a pas caché sa satisfaction par rapport aux efforts consentis par les participants pour boucler ce cycle qui a duré un mois, en dépit de la conjoncture sociopolitique. Plus loin, Fenel Bellgarde, membre fondateur de l'OCONFOR et cofondateur de l'IHSI, a profité pour faire la genèse de la langue des signes qui est sortie de la labialisation pour passer au langage des signes à proprement parler.
« Depuis sa reconnaissance officielle, elle résonne comme un symbole de partage et d'inclusion de la communauté sourde dans la société. Apprendre le langage des signes, c’est s’ouvrir aux autres au même titre que n’importe quelle langue », a-t-il souligné.
Enfin, il a partagé avec l'auditoire certaines raisons devant inciter quelqu'un, avec ou sans handicap, à apprendre cette langue. Parmi lesquelles : cette langue facilite le vivre-ensemble, cette langue fait reconnaître et fait respecter le droit des sourds et des malentendants, et surtout l'opportunité qui s'offre en apprenant cette langue afin de devenir interprète.
Gérard H. Résil
