La reprise des classes en Haïti expose écoles et parents à une situation précaire. Alors que certaines écoles peinent jusqu'à date à rouvrir leurs portes, d'autres imposent des exigences, certaines autres exigent la tenue en couleurs pour les écoliers à cause de la situation sécuritaire tendue dans le pays. En ce qui concerne, L’Association Parents, élèves d’Haïti appelle le Conseil Présidentiel de transition à agir rapidement pour rétablir la paix et la sécurité dans le pays.
Suite à la crise multidimensionnelle qui sévit dans le pays et aux difficultés persistantes rencontrées au cours des trois derniers mois, où les écoles ont été incapables de fonctionner pleinement dans la région métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que dans les villes de province, notamment dans le département de l’Artibonite, des appels ont été lancés au ministère de l’Éducation nationale et aux autorités compétentes pour récupérer les heures de cours perdues.
Le Porte-parole de l'Association Parents, élèves d’Haïti, Fedner Confident, insiste sur la nécessité pour le ministère de l’Éducation nationale de porter une attention particulière à plusieurs communes de la région métropolitaine et à leurs élèves. Il met en garde contre le risque d'une année académique compromise si cette question n'est pas traitée sérieusement. Je tiens à saluer le courage des parents et des écoliers et les responsables d'écoles, qui ont fait le nécessaire pour permettre le bon fonctionnement des classes, a-t-il déclaré.
Suivant Fedner Confident, les écoliers devraient pouvoir accéder à l'école même pendant les jours de congé ou les samedis, avec des mesures de sécurité en place pour éviter les fermetures d'écoles dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Pour le porte-parole de l'ASPAEDH, le Conseil Présidentiel de transition doit tout faire pour faciliter le retour des enfants des zones défavorisées à l'école et aider les familles déplacées à revenir dans leurs domiciles vu qu'elles ont été contraintes de les abandonner en raison des actions des bandits armés. « Le ministère de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle doit garantir que les examens officiels prochains soient accessibles aux élèves, compte tenu des perturbations sociopolitiques qui les affectent jusqu'à date. », a lancé le syndicaliste.
Vladimir Predvil