L’OPC visé par des membres de l’opposition, selon Me Hedouville

Le protecteur du citoyen et de la citoyenne, Me Renand Hedouville, accuse le membre du secteur démocratique et populaire Schiller Louidor et l’ancien député Déus Deronneth d’être les auteurs de nombreuses menaces visant l’OPC, à cause de la tenue prochaine d’une assise multisectorielle autour de l’avant-projet de constitution.

Lors d’une rencontre avec la presse le 22 février, Me Hedouville pointe du doigt l’un des leaders du Secteur démocratique et populaire, Schiller Louidor, et l’ancien députe de Marigot, Deus Deronneth qui, selon le protecteur, ont menacé de brûler les locaux de l’OPC si l’assise n’est pas annulée. Toutefois, Me Hedouville précise que les assises auront toujours lieu, mais ce sera au local de l’institution, à Bourdon

« C’est intolérable dans un pays démocratique que des individus soi-disant des anciens élus de la République veuillent éteindre la liberté d’expression d’une institution étatique qui fait son travail de sauvegarde des acquis juridiques » déclare le protecteur du citoyen. « Un certain Shiller Louidor et un certain Déus Deronneth ont menacé de brûler les locaux de l’OPC si l’assise n’est pas annulée », poursuit le professeur de droit, tout en se montrant confiant dans le processus entamé par l’institution qu’il dirige.

Par ailleurs, Me Hedouville informe que l’OPC entame déjà un processus juridique à l’encontre de toute personne qui viserait à porter atteinte à l’OPC ainsi qu’à ces employés. Il promet que la justice n’hésitera pas à poursuivre ces dirigeants politiques.

« Des processus juridiques sont déjà entamés pour poursuivre les fauteurs de troubles aux travaux de l’OPC. Nous n’accepterons pas que des individus mal intentionnés nous empêchent de garantir les acquis démocratiques dans ce pays », martèle Me Hedouville.

Plus loin, le titulaire de l’OPC dément les informations faisant croire que l’OPC n’est pas habilitée à juger un projet de nouvelle constitution. Il souligne que l’OPC peut intervenir sur n’importe quel sujet en rapport avec le pays. « L’insécurité, la cherté de la vie, les questions d’ordre politique, les lois créant l’OPC l’autorisent, comme organisme de droits humains, d’intervenir et de faire des propositions de solutions à ces problèmes », indique le protecteur.

Toutefois, l’assise aura bel et bien lieu les 23 et 24 février 2021, au local de l’OPC.

Moise Saint-Eloi

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