« Pendant mes travaux, j’ai pu observer qu’il y a très peu d’études qui sont menées dans les milieux urbains, en Haïti. Dans un premier temps, j’ai décidé d’orienter mes travaux sur l’avifaune en ville et vue l’importance également des zones naturelles, j’ai conduit une partie des travaux dans les aires protégées», a fait savoir le docteur en écologie tropicale Jean Marry Exantus.
Jean Marry Exantus s’est donc penché sur un sujet peu commun, à l’image de son cheminement, mais d’un intérêt majeur ses résultats, d’ailleurs, suscitent l’intérêt du monde scientifique.
Trois de ses articles ont déjà été publiés et deux autres sont en préparation. Il a déclaré « Dans des sites qui existent en milieu urbain, malgré les superficies, il y a des espèces à intérêt de conservation, des espèces que l’on ne trouve qu’à Hispaniola. Certains membres du jury ne pensaient pas qu’on aurait trouvé autant d’espèces intéressantes en zones urbaines en Haïti. »
Plus loin, il a fait savoir qu’il a voulu à travers cette thèse apporter sa contribution pour une meilleure compréhension du sujet qu’il a abordé de manière scientifique. « Pendant mon Master jusqu’à aujourd’hui, en tant que docteur, j’ai beaucoup appris de nouvelles connaissances techniques et scientifiques que je pourrai transmettre aux jeunes haïtiens et aux institutions haïtiennes, qui aimeraient bosser sur la conservation biologique en Haïti. »
En soutenant sa thèse en Écologie tropicale à l’Université des Antilles (UA), ce jeune docteur vient de brillamment boucler son cursus universitaire entamé chez lui, en Haïti, il y a cinq ans maintenant. Son parcours peut être qualifié de rare et atypique. Celui-ci a été rendu possible grâce au concours de l’UA bien sûr, mais aussi par le soutien financier de deux associations qui promeuvent la collaboration scientifique régionale : Caribaea Initiative et Fokal (Fondation Connaissance et liberté.
Selon la presse internationale, Jean Marry Exantus compte donc bien faire profiter sa communauté de sa réussite ; c’est pourquoi il est rentré dans son pays. Un juste retour d’expérience.
Le jeune docteur en écologie tropicale entend en faire sa philosophie, dans son futur parcours professionnel.Mais avant, il a contribué à faire rayonner l’Université des Antilles, qui l’a accueilli.
En effet, on apprenait samedi dernier que cet établissement entrait dans le prestigieux classement international de Shanghai, des meilleures universités du globe grâce aux travaux menés dans le domaine de l’écologie. Ayant à la base, une formation en agronomie et originaire de Port-au-Prince , Jean Marry Exantus a opté pour l’écologie, surtout en milieu urbain. Citadin de cœur", comme il se définit lui-même, il s’est donc attaché à étudier la faune urbaine et notamment l’avifaune, à savoir les oiseaux.
Schultz Laurent Junior avec la presse internationale
