« Veilleuse du calvaire » de Lyonel Trouillot dans la première sélection du Prix Femina 2023

Le jury du plus féminin des grands prix d’automne s’est réuni mardi 12 septembre à la Closerie des lilas, à Paris, et a sélectionné 16 romans français et 17 romans étrangers. Parmi les romans français de cette première sélection figure le roman : « Veilleuse du calvaire » de Lyonel Trouillot.

Avec son roman  : «  Veilleuse du calvaire » Lyonel Trouillot fait partie des seize auteurs qui concourent pour le Prix  Femina 2023 dans la catégorie roman français.

L’an dernier, Claudie Hunzinger pour le roman français « Un chien à ma table », paru chez Grasset a été primé. En attendant la proclamation des Prix Femina 2023 prévue pour le 6 novembre 2023 pour connaître celui qui succédera  à Hunzinger.

Pour Lyonel Trouillot, « Ce littable « Veilleuse du calvaire » est celui d’un paysage de pierres, de rivières et d’ombrages, celui d’une colline abîmée par la cupidité d’un homme, un notaire sans scrupule qui en ces lieux ouvre la porte à toutes les bassesses. Mais de cette colline s’élève une voix, celle de la rébellion des femmes dont le corps est la cible de toutes les offenses, dont le courage a la puissance du poème. Pour Lionel Trouillot  : " Choisir une voix de femme. Ou des voix de femmes. Ou une voix des femmes. Comme une sorte d’instance inscrite dans la permanence ou le tracé d’une histoire de souffrances et de résistance, de domination et de libération. Conscience donc d’un devoir de veille qui, dans son expression, tient à la fois du récit et de la harangue, du rappel de ce qui s’est passé, se passe, se passera dans tel lieu (ici, le lieu-dit du Calvaire) et de ce que moi, femme, toi, femme nous en disons, et de ce que nous pouvons en faire. Que faisons-nous de ce qu’on a fait de nous ou de ce qu’on a voulu nous faire ou faire de nous ? Veilleuse donc, comme gardienne de la mémoire, mais d’une mémoire ‘qui va de l’avant ».

Rappelons que Lyonel Trouillot est romancier, poète, éditorialiste, dramaturge haïtien, il commence à publier ses premiers ouvrages à Port-au-Prince avant d’être édité par Actes Sud à partir de 1998. En 2011, il fait partie des quatre finalistes du Prix Goncourt pour La Belle Amour humaine (Actes Sud). L’écrivain est également co-directeur de la revue des Cahiers du vendredi et dirige l’atelier «Jeudi soir», une association de production littéraire en Haïti.

 

Schultz Laurent Junior

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