Femme de Ansy Dérose, un hymne d’amour et de reconnaissance à la femme

La discographie du chanteur Ansy Dérose contient de très belles chansons dédiées à la femme. Qu’il s’agit de « Fan m peyi m, » « À ma sœur » le répertoire musical de Ansy Derose est un creuset d’amour lequel déifie la femme comme un être courageux, doux, compréhensif et aimant en plus de sa beauté qui séduit et ensorcelle même les cœurs les plus endurcis.

Gravée sur son album : » Nou vle » sorti en 1986, et repris sur son disque d’or publié sous les auspices des Productions Yole Dérose, la chanson : « Femme » de l’inoubliable chanteur Ansy Dérose séduit nos tympans par la force du verbe et par la douceur de la mélodie. La chanson est vidéoclippée et tournait en boucle sur les chaînes de nos télévisions quand arrive le 8 mars qui est la Journée internationale des droits des femmes. Le texte est écrit en français et s’adresse à la femme qui nous porte dans ses entrailles pendant neuf mois d’amour et qui prend soin de nous pendant toute une éternité. Le texte construit sur un ensemble de métaphores redéfinit le rôle de la femme et lui donne sa place dans les foyers et au sein de toutes sociétés humaines particulièrement la nôtre, la société haïtienne. La femme donne le goût de son âme au  morceau de pain sans fromage…Il n’y a pas mieux pour camper cet être fragile qui ensoleille les coins sombres de nos vies. Mais Ansy Dérose, dans le texte va encore plus loin, il magnifie la femme qui a participé au projet divin en nous donnant Jésus le Bien- Aimé, le Sauveur du monde

Dans les vers libres d’Ansy Dérose, l’être féminin déploie l’éblouissante beauté d’une statue de marbre. Elle a une image symbolique. Perçue comme la reine du monde, elle est reconnue par sa beauté, sa douceur qui est vie . Ce chant est une célébration de la beauté et du courage de la femme . Le National propose le texte à ses lecteurs.

Femme

« Tu m’as porté dans tes entrailles

Comme l’oiseau porte ses rêves

Comme le cœur porte l’amour

O Femme

Comme une rose qui frétille

Quand le soleil fait son sourire

Tu t’ouvres à moi et tu m’enlèves dans le rêve

Femme

Tu es la mère, tu es l’épouse

Tu es la divine maîtresse

La fée qui change toute larme en sourire

Femme

Tu es la sœur, tu es la fille

Qui veille à tout avec son âme

Et qui remplit tant d’existences

Femme

Tu es l’amour et la tendresse

Que la nature a mis au monde

Pour servir le divin mystère

O Femme

C’est dans ton sein que la lumière

A fait les maîtres de la terre

Les souverains, les rois, les dieux

C’est toi qui les as portés

Femme

Tu es la force et la faiblesse

Tu es la pute, mais t’es la vierge

C’est toi qui parle et qui apaise

Quand on crève

Toi la femme

Sans ton sourire le ciel est noir

Car le soleil se couche à l’aube

Si jamais tu verses une larme

Femme

Tu donnes le goût de ton âme

Au morceau de pain sans fromage

Ou à la sauce sans épices

Toutes les fois

Que ta maison est sans fortune

Ta chambre est quand même fleurie

Et ton cœur prêt à aimer

Pour tout cela je t’aime

O femme ».

 

Schultz. Laurent Junior

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