Quelqu’un faisait remarquer sur les ondes d’une station de radio que de nombreuses institutions se trouvaient brusquement handicapées par le départ massif de nos citoyens dans le cadre du Programme Biden. Nos jeunes quittent le pays par flots et les vols vers les États-Unis sont en grande partie remplis avec des gens bénéficiant de ce programme.
Au niveau gouvernemental, c’est le silence complet. Si on garde la bouche close pour les citoyens qui se font kidnapper, assassiner, les quartiers vidés de leurs habitants sous l’assaut des gangs, on ne va pas demander à l’équipe gouvernementale d’intervenir sur un sujet pareil. Mais quand même ! Il est vrai que notre pays a toujours souffert d’un déficit grave de gouvernance, mais nous avons atteint ici le fond du trou même si beaucoup prétendent que ce fond nous ne l’avons pas encore touché.
Dans un pays normal, les dirigeants se seraient inquiétés de cette fuite de cerveaux et de bras qui ne peut causer que du mal au pays. Des études auraient été commandées en urgence afin de prendre les mesures qui s’imposent. Pour notre malheur, c’est le cadet des soucis de nos dits dirigeants et encore moins de ceux qui se disent de l’opposition et qui ne semblent là que pour donner de l’envergure à un pouvoir qui n’en a aucune.
On aime bien se glorifier d’être la première République noire du monde, mais force est de reconnaître que nous ne savons que divaguer, sans savoir finalement ni de quoi nous parlons ni ce que cela implique d’être la première République noire. Nous aurions dû être une sorte de Mecque du monde noir, un pays où tous les hommes et femmes de race noire auraient dû venir au moins une fois dans leur vie pour vivre l’épopée de ceux qui en premier se sont soulevés contre le joug de l’Occident blanc. Aujourd’hui l’Afrique tente finalement de s’échapper des griffes des rapaces blancs et notre pays aurait dû être en première loge pour ce combat. Non seulement nous ne le sommes pas, mais voici qu’à cause d’un ramassis d’imposteurs et de malfaiteurs ayant fait main basse sur toutes les institutions de l’État, des troupes africaines et jamaïcaines, etc. s’offrent pour venir aider une population livrée à la violence de cet État dont la complicité avec les gangs est trop visible.
Finalement, tout revient à cette gouvernance qui a commencé à sombrer corps et bien depuis les années 1980 jusqu’à prendre sa vitesse de croisière de pourriture avec les régimes Lavalas et PHTK, une vitesse de désagrégation nourrie avec la méchanceté de ces étrangers qui nous considèrent comme des sous-hommes même s’ils tentent de nous bluffer avec leurs sourires et leurs discours de circonstance.
Le but de ces programmes qui vident notre pays de ses cerveaux et de ses bras n’est nullement d’aider Haïti. Il faut réduire notre pays à rien dans un but qui n’est pas encore trop clair. Certaines officines anglo-saxonnes rêvent d’une guerre ou d’une pandémie qui réduira au trois quarts la population de la planète. Ce qui se passe chez nous n’est-il pas en phase réduite une exécution de ce plan satanique ?
Gary Victor