La saison cyclonique 2022 est lancée!

Ce mercredi 1er juin 2022, marque le début de la saison cyclonique, notamment dans le bassin caribéen, l’océan Atlantique Nord et le golfe du Mexique. L’Unité hydrométéorologique d’Haïti (UHM), le ministère de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR), la Direction de la protection civile (DPC), la Mairie de Port-au-Prince ont tenu à informer la population haïtienne sur les risques de catastrophe. Ces institutions appellent à la vigilance durant cette période qui va s’étendre jusqu’au 30 novembre 2022.

« Durant cette période, les phénomènes hydrométéorologiques s’intensifient avec des risques d’inondation, causant parfois le déplacement de milliers de personnes qui habitent dans les zones les plus vulnérables. Cette année encore, après deux années particulièrement actives en matière d’activité cyclonique, la saison 2022 s’annonce à nouveau violente dans l’Atlantique Nord », a indiqué la Direction de la protection civile, dans une note publiée en date du 1er juin à l’occasion du début de la saison cyclonique.

Pour sa part, l’Unité hydrométéorologique d’Haïti annonce que cette saison s’annonce très agitée dans le bassin caraïbéen, dans l’océan Atlantique et dans le golfe du Mexique. « Une prévision de 13 à 19 tempêtes nommées, où 6 à 9 d’entre elles risquent d’atteindre le stade d’ouragans dont 2 à 3 peuvent se transformer en ouragans majeurs sur l’échelle Saphir Simpson », a-t-elle souligné. 

21 cyclones sont déjà nommés. Il s’agit de: Alex, Bonnie, Colin, Danielle, Earl, Fiona, Gaston, Hermine, Ian, Julia, Karl, Lisa, Martin, Nicole, Owen, Paula, Richard, Shary, Tobia, Virginie, Walter. 

Jean Julien Jimmy, le responsable de la Protection civile dans la circonscription de Port-au-Prince informe à la population de ladite commune qu’il est conscient des différents risques d’impact sur le pays durant cette saison. Néanmoins, la Mairie de Port-au-Prince dispose d’un ensemble de matériels de sauvetage, des espaces réservés comme abris provisoires et un effectif de 800 volontaires disponibles à accompagner la population pendant la période cyclonique.

Conjointement, le bureau de communication de la Direction de la protection civile recommande la population à une meilleure compréhension des risques naturels et à une meilleure organisation des capacités opérationnelles dans la gestion des risques et des désastres. Néanmoins, la DPC appelle les acteurs du SNGRD à œuvrer afin de réduire considérablement les risques de catastrophes dans le pays. Par ailleurs, il invite la population à s’informer et à se préparer.

Par contre, Haïti reste très vulnérable aux aléas naturels. Selon le bureau des Nations unies pour la réduction des risques et désastres (UNISDR), Haïti est le cinquième pays au monde le plus exposé au risque de catastrophe. Ces évènements ont toujours des conséquences économiques, environnementales et biologiques sur tout le territoire haïtien. 

Oberde Charles

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