Plusieurs organisations, dont l’organisation de base Fanmilavalas, ont appelé à manifester ce dimanche 26 juin 2022 contre le gouvernement d’Ariel Henry qui n’a proposé aucune solution pour mettre fin à l’insécurité et au kidnapping dans le pays.
Une autre journée de mobilisation est donc planifiée contre l’insécurité et les enlèvements en nette augmentation dans le pays. Dans une conférence de presse donnée ce mardi 21 juin 2022, au local du Bureau des avocats internationaux (BAI), plusieurs militants politiques étaient présents pour exprimer leur colère et leur frustration par rapport à la situation sociopolitique qui ne fait que plonger la société haïtienne dans une misère sans nom.
Munis de pancarte et d’instruments de musique, ils en ont profité pour dénoncer la main mise du chef de l’exécutif sur le pouvoir malgré l’absence de résultat et ont déclaré que l’homme de la situation serait l’ancien président Jean Bertrand Aristide qui devra assurer la transition et organiserde nouvelles élections pour le pays.
« Nous souhaitons que cette nouvelle journée de mobilisation soit le déclic poussant la population à investir le macadam afin de dire non à l’injustice et l’insécurité sociale.
Depuis trop longtemps déjà nous assistons à une remontée des incertitudes dans le pays qui poussent la jeunesse, quelque soit le prix, à fuir le pays.
Les causes sont multiples : déstabilisation du travail, fragmentation de l’emploi, pour ne citer que celles-là », ont déploré des militants en colère.
L’État est appelé à poser des actions concrètes pour éradiquer le phénomène du banditisme dans le pays, exigent ces organisations.
Enfin, cette énième convocation à investir les rues vise à faire pression sur les dirigeants afin qu’ils laissent le pouvoir.
« Ils se contentent de se plaindre, autant que la population. Ils n’ont aucune volonté politique de mettre fin à ce désordre qu’ils ont eux-mêmes créé, donc à nous le peuple de donner le ton », ont déclaré les protestataires.
Gérard H. Resil
