Vers un dégel, sous condition, de la crise de l’HUEH

Les résidents de l’Hôpital universitaire d’État d’Haïti (HUEH) se disent prêts à mettre en place un noyau d’urgence pour prendre soin des malades, toutefois que les autorités veillent sur la bonne marche de ce centre hospitalier. Samuel Georges a affirmé qu’ils ont envoyé le 22 mars dernier un message au responsable du ministère de la Santé publique et de la Population pour justifier leur volonté de redémarrer les services de l’HUEH. Cependant, aucune mesure n’a été adoptée pour résoudre les différents problèmes qui ont provoqué l’arrêt de travail.

Timidement, les activités reprennent au sein du centre sanitaire pour ce 17 avril. Des employés ont payé leur présence, malgré le fait que les conditions de travail n’ont pas vraiment changé.

L’orthopédiste Samuel Georges a fait savoir que les responsables du MSPP les ont laissés sans rien leur dire en ce qui a trait à leurs revendications.

« Ils n’ont pas en tête de nous laisser remplir notre devoir en tant que personnels de santé. Au contraire, ils semblent vouloir le blocage total des activités à l’hôpital », a déclaré le jeune médecin qui s’est penché sur hygiène de l’espace.

« Rien n’est garanti ici. Pourtant, nous les résidents sommes prêts pour aider et soigner les gens conformément à notre mission », a poursuivi Samuel Georges

 

Cependant, plusieurs départements de l’HUEH sont presque vides. Quelques malades sont remarqués dans la salle d’urgence. Le petit personnel, tout en travaillant, continue d’exiger de meilleures conditions de travail et la nomination des collègues sous contrat à durée déterminée.

 

« Nous sommes les plus maltraités dans cette institution et pourtant beaucoup d’entre nous ne sont toujours pas des employés », a fait savoir une jeune femme en train de faire la lessive.

 

Veron Arnault

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