Semaine de grève pour des écoles publiques de la capitale

La grève des enseignants paralyse des activités au sein de quelques lycées dans le pays. Face à cette situation, le directeur du lycée Toussaint Louverture (LTL), Rodrigue Duverger, a invité le 21 avril ses collègues éducateurs à dialoguer avec les responsables du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) en vue de résoudre les problèmes qui affectent le secteur.

Une grève acharnée pour réclamer leur salaire et demander de meilleures conditions de travail. Certains professeurs vont jusqu’à ne pas se présenter en salle de classe.

 

Par ailleurs, le responsable du LTL, Rodrigue Duverger, a fait savoir que beaucoup de ses collègues profitent du moment pour ne pas venir travailler sans se pencher sur le sort des élèves qui attendent d’eux le pain de l’instruction.

 

« Ce mouvement de protestation doit être fait d’une autre manière afin d’éviter le désastre lors des résultats des examens. Sans la présence des cadres éducatifs, nos élèves ne recevront pas de formation selon les normes du calendrier scolaire », a déclaré le dirigeant qui demande à ce qu’un comité de dialogue soit mis sur pied en vue de présenter les difficultés rencontrées aux responsables du MENFP.

 

Plus loin, il a affirmé qu’à cause de l’insécurité, qui oblige des familles à se déplacer, l’effectif du LTL a été réduit pour cette année académique, et, malgré, il a fait savoir, que le comité directeur de cet établissement continue de travailler avec la même fougue pour contribuer à la réussite des lycéens.

« Nous préservons notre mission. Cependant, la situation est vraiment compliquée pour nous dans un environnement de terreur», a conclu Rodrigue Duverger.

 

Parallèlement, Civins Joseph du lycée Alexandre Pétion (LAP) a félicité le comité directeur du LTL ainsi que ses camarades qui les ont soutenus avec cœur durant cette période de conflit entre lycéens et collégiens.

 

« Ils nous traitent comme des frères, nous sommes à notre aise, rien de grave ne s’est produit entre nous », a relaté le lycéen en classe terminale qui fait appel au gouvernement de prendre des dispositions pour mettre un terme à cette guerre sans fin qui paralyse les activités dans le quartier de Bel-Air.

 

Pour sa part, Steevenson Georges du LTL en a profité pour lancer un message aux dirigeants du MENFP pour trouver une solution de sortie de crise afin d’éviter le pire. Il a également demandé au Premier ministre Ariel Henry d’assumer sa responsabilité dans la sécurité de centres d’enseignement e dans le traitement accordé aux enseignants.

« En ce qui a trait à l’éducation, il ne doit pas y avoir de différence entre nous et les collégiens », a-t-il mentionné.

 

Veron Arnault

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