La tension qui règne dans la capitale affaiblit plusieurs activités dans le pays

La vive tension qui règne dans la capitale depuis le début de cette semaine a provoqué un ralentissement des activités socio-économiques du pays. Pour ce 28 avril, des citoyens de Delmas ont critiqué les autorités en place qui, jusqu’à présent, ne font rien pour retirer la population dans cette impasse.

Au cœur de la capitale, le suspense ne fait qu’augmenter durant ces dernières journées ou les habitants ont poursuivi avec leur mouvement de protestation pour éradiquer les bandits.

Face à cette situation, des activités économiques ont connu une compression.  Des barricades sont érigées dans certaines zones par des brigades de vigilance en vue de contrer l’invasion des malfrats.

 

Pareillement, au Centre-ville, les bandits de Village de Dieu et des agents de la police continuent de s’affronter. Plusieurs morts sont déjà recensés. Parmi eux, un enfant de moins de 10 ans.

Cependant, dans la commune de Delmas, des citoyens ont sévèrement critiqué les dirigeants qui, d’après eux, n’ont pris aucune mesure pour stopper les cas de violence.

« Livrés à nous-mêmes, nous sommes les seuls à nous protéger malgré le support impuissant de la PNH. Une fois pour toutes, tout doit revenir comme avant » a déclaré un jeune homme rencontré à Delmas 33.

En effet, des motards ont relaté qu’ils ont du mal à vaquer à leurs activités de transport à cause des obstacles.

 

« Nous sommes à bout de souffle contre ces hommes armés, la lutte doit continuer», a-t-il déclaré.

 

 Entre-temps, le calme n’est toujours pas revenu dans les rues de la capitale. La population continue de mener des opérations pour déraciner les foyers de gangs.

 

Veron Arnault

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

0 COMMENTAIRES