L'Association nationale des Greffiers Haïtiens (ANAGH) prend acte de la réouverture des cours et tribunaux pour la nouvelle année judiciaire 2023, en déplorant la situation socio-économique et politique actuelle du pays susceptible de rendre cette année judiciaire plus compliquée.
Le lundi 2 octobre a marqué la reprise des travaux judiciaires des cours et tribunaux de la République. À cette occasion, l'Association nationale des Greffiers haïtiens déplore les conditions socio-économiques et politiques qui vont certainement avoir un impact négatif sur l'année judiciaire.
Dans une note publiée le lundi 2 octobre 2023, l'Association nationale des Greffiers Haïtiens (ANAGH) salue le courage et la détermination de tous les greffiers et commis Parquets des 18 juridictions du pays et des Cours de la République, dans leur lutte perpétuelle pour leur bien-être au sein du système judiciaire.
L'ANAGH prend acte de cette rentrée en invitant les acteurs du système judiciaire au respect des principes cardinaux qui doivent les guider dans la noble mission de distribution de la justice.
Le président de ladite structure, Martin Aimé, invite une fois de plus les autorités du ministère de la Justice et de la Sécurité publique à donner suite à l'accord du 3 novembre 2017, lequel prévoit l'adoption du statut de greffier, la fin des discriminations salariales et des injustices subies par ces professionnels, la nomination des greffiers en chef dans les tribunaux de paix et l'augmentation graduelle de leur salaire, dans le but d'éviter des arrêts de travail comme ce fut le cas durant l'année précédente.
Il en a profité enfin pour souhaiter, conformément à l'article 75 du décret du 22 août 1995 relatif à l'organisation judiciaire, une bonne année judiciaire aux magistrats (assis et debout), greffiers, huissiers, commis Parquets, avocats, notaires, arpenteurs, au personnel judiciaire et à tous les justiciables.
Gérard H. Résil
