Dans le livre de Job 1 v 21, il est écrit que l’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté: que le nom de l’Éternel soit béni, mais dans le cas du massacre qui se faisait ce week-end, spécialement samedi après midi à Canaan, puisque ce n’était ni Dieu qui avait ôté ou avait repris la vie de ces naïfs citoyens chrétiens, mais de préférence un berger qui avait mal orienté ses troupeaux, il y a lieu de questionner la bible, l’enseignement des pasteurs aussi bien que de la naïveté des chrétiens protestants. Ces citoyens célestes.
Dans le Nouveau Testament, durant leur enseignement, « Jésus s'était souvent servi des illustrations tirées de la vie de tous les jours pour enseigner des vérités spirituelles profondes » à ceux et celles qui étaient venus l'écouter.
« Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis », peut on lire dans le livre de Jean 10 v 11 du Nouveau Testament.
C'était de cette parole rassurante du Seigneur Jesus Christ, l'homme de Nazareth, qui poussait le Psalmiste David à écrire dans Psalme 23 que L'Éternel est son Berger qu'il ne manque de rien. N'empêche par prudence, intelligent qu'il était, David n'avait pas pris le risque d'affronter Goliath les mains vides.
Il est vrai que je suis fils d'un ancien pasteur protestant, mais je ne suis pas pasteur. Donc comme je ne suis pas pasteur, je ne connais pas non plus les qualités d'un bon berger dont parlait Jesus Christ dans le livre de Jean 10 v 11
Ainsi, pour avoir une idée de la qualité d'un bon berger, une recherche de Google m'a appris « qu'un berger est quelqu'un qui est capable de mener un troupeau. Il est aussi quelqu'un qui fait preuve d'un grand sens d'observation. En automne, il s'adapte au milieu montagnard dont il a ses connaissances. Il sait ainsi s'orienter, lire une carte et apprécier le potentiel fourrager d'une estive. Et l'aspect saisonnier de l'activité implique une capacité à la mobilité. »
Le mot berger n'est pas seulement utilisé dans le Nouveau Testament. Son utilisation est aussi faite dans l'Ancien Testament. « Prête l'oreille, berger d'Israël, toi qui conduis Joseph comme un troupeau. (Psaumes 80 v 1)
Il est aussi mentionné dans le livre d'Esaïe 40 v 10 et 11. Voici, le Seigneur, l'Éternel vient avec puissance, et de son bras il commande; voici, le salaire est avec lui, et les rétributions le précèdent.
Comme un berger, il paîtra son troupeau, il prendra les agneaux dans ses bras, et les portera dans son sein; il conduira les brebis qui allaitent.
Définitivement, selon la bible, Dieu est le berger du peuple Israël. C'est lui, selon ce que raconte la bible, qui a fait sorti le peuple Israël de l'esclavage en Égypte. C'était ce Dieu fort et puissant dans les combats qui arrêta le soleil lorsque Josué combattait pour son peuple. Mais croyez- moi, tout cela, c'était avant l'ère nucléaire.
Aujourd'hui, le peuple Israël, dans la zone du Moyen-Orient, se défend avec des armes nucléaires. Les Israéliens ne marchent pas les mains vides contre les Palestiens. Ils utilisent des chars blindés et des soldats bien armés pour les combattre.
On n’affronte pas un groupe bien armé avec des bibles et des chants d'espérance. Même Pierre, lors de l'arrestation de Jésus, avait une épée. Comment un Pasteur, dans l'ère des armes automatiques de grands calibres, soi-disant “berger”, pensait marcher les mains vides contre des bandits qui depuis des mois défiaient la force de police et les membres du CSPN?
La réponse, le pasteur était natif. Il était vraiment irresponsable. Quant aux fidèles, ils étaient encore beaucoup plus naïfs. » Se fè ki koupé fè ». Se pa la priyè. Si se te priyè ki genyen batay, Israyèl pa t ap bezwen tout gwo zam sa yo ke li genyen nan asnal li.
Donk, li senp, pèp Bon Dye an mouri samdi e si yo pa pran anpil prekosyon, yo ap kontinye mouri paske yo pa gen konesans. Se sa ki di nan liv Osée 4: 6.
Esau Jean-Baptiste
