Le démantèlement de la structure sociale d’Haïti: expression indéniable du paroxysme du racisme

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« Des femmes lessivaient aux confins de la source, les défroques du blanc, habits neufs de leurs fils. C’est le jour qui s’en va, déjà la nuit commence.»[1]L’Antiquité nous rapporte l’affirmation suivante de Cicéron : « Parlez pour que je vous connaisse. » L’intention de l’homme est subtilement dissimulée sous les propos qu’il prononce. C’est en ce sens que nous abordons la situation précaire, désagrégeante et apparemment irréversible de la République d’Haïti. Il s’agit d’un regard citoyen, sommaire, néanmoins circonspect et profond sur la réalité nationale devenue la proie d’une sociologie politique importée de toute pièce et visant principalement la destruction systématique de l’identité nationale haïtienne. 

I- Deux conversations, la même intention

Dix-sept étrangers sont enlevés, en Haïti, par des ravisseurs exigeant une rançon. À ce sujet, un agent de rang supérieur dans un gouvernement étranger confie ce qui suit à un citoyen haïtien dans une conversation privée : « Sur le plan géographique, Haïti est moins que la paume d’une main. Les forces spécialisées de mon pays, avec la technologie super avancée qu’elles possèdent, peuvent sélectionner au hasard cinq (5) soldats, les réunir en un commando spécial qui saurait, en un rien de temps, en un tournemain, d’une part libérer les otages et, d’autre part, plus significativement encore, éradiquer entièrement le cartel des criminels en ne laissant en arrière ni racine ni rameau. »

La première conversation, à peine rapportée ci-dessus, doit être placée en parallèle avec la seconde dont la teneur est la suivante : « Sur le plan économique, Haïti ne représente pas grand-chose en matière d’investissement sur le plan international. Un seul milliardaire peut soustraire de ses gros dividendes quelques millions de dollars et réussir à basculer toute la machine politique haïtienne dans la direction de son choix, alors même que celle-ci se révèlerait destructrice pour la nation, voire un suicide collectif. »

a) Analyse préliminaire des deux conversations

Notons, in limine litis, une nuance particulièrement significative dans le vocabulaire. La République d’Haïti est une référence géographiquement insignifiante, économiquement inexistante dans la bouche de l’interlocuteur du citoyen haïtien. Notons également la frivolité du langage, quand l’autre, l’étranger, présente l’aisance avec laquelle une maigre poignée de soldats étrangers pourrait solutionner le problème de sécurité en Haïti. Le point culminant de l’irrespect pour la souveraineté nationale réside dans la stipulation d’une possibilité de manipuler à volonté les joutes électorales et toute l’arène politique haïtienne rien qu’à la faveur de quelques millions de dollars.

b) Aujourd’hui, l’image d’hier et de toujours

En fait, la proclamation de notre indépendance et de notre souveraineté, aux yeux de l’étranger, s’inscrit dans le cadre d’un projet de refoulement, de rabougrissement, de crises aiguës, d’une instabilité continuelle, d’aplatissement socio-économique, bref, d’un démenti catégorique, formel et systématique de ce que nous avons osé accomplir et de ce que nous nous sommes toujours proposés de réaliser collectivement.

Par ailleurs, toutes les traditions humaines ainsi que les plus grands économistes reconnaissent l’irremplaçable valeur de l’argent, surtout en matière de développement et de stabilité sociale. La sécurité nationale étant la condition sine qua non d’un essor économique valable, nous n’avons qu’à regarder aux innombrables obstacles enchevêtrant les pas de la jeune nation haïtienne sur son itinéraire historique pour comprendre la sclérose politico-économique de notre République. Choisissons, au hasard, pour illustrer notre propos, le refus de reconnaitre notre indépendance, l’accaparement subséquent de nos produits à un prix si bas qu’on ferait mieux d’en parler non d’un commerce, mais, de préférence, d’un trafic abusif, voire illicite. Mentionnons l’ignoble crachat que représente l’affaire Gustave Émile Luders – né à Port-au-Prince,[2] le 21 septembre 1871 – qui aurait dû être résolue par le biais du processus légal régulier avec issue favorable pour la République d’Haïti alors qu’on a précipitamment recouru aux bruits et menaces de guerre, non point certes pour intimider la République souveraine d’Haïti, mais pour nous rappeler constamment notre soi-disant tort de clamer l’histoire de nos prouesses sur les puissances colonialistes et esclavagistes. Peut s’en faut que nous ne disions puissances déshumanisantes.

Celles-ci vouant, ironiquement, de se venger de nous, leurs victimes d’hier et d’aujourd’hui, nous servent, à grand renfort d’ultimatums, d’indemnités injustes, d’ambassades infructueuses, de sempiternelles négociations n’ayant pour but qu’à piétiner nos compétences réelles. Les débarquements militaires dont l’image grimaçante ne rappelle que la face obscène et spectrale du colon d’antan ne font qu’aggraver de plus en plus les malheurs du pays. Tout cela s’inscrit dans la glaise historique d’une vengeance sans grandeur déchaînée contre un peuple débonnaire qui n’aspire qu’à travailler à sa prospérité et à son propre bonheur.

II- Un Carrousel de Malheurs pour Histoire

Ce qui est dit précédemment nous pousse à réfléchir sur la valeur du savoir, de l’avoir et du pouvoir. Aucune société humaine ne fonctionne sans cette relation inextricable et harmonieuse de ces trois concepts. Pour couper court à toute forme de démonstration fastidieuse, affirmons qu’une nation indépendante ne peut se hasarder de perdre le contrôle exclusif de la pleine signification des trois concepts précités. Le savoir façonne la mentalité d’un peuple. La culture de celui-ci en résulte, son avenir en dépend presque exclusivement. Que vaut donc l’existence présente d’une nation ou son avenir quand les prospectus relatifs à la formation de ses élites sont tributaires d’un programme d’aliénation mentale conçu par d’autres ? Quel levier politique ne pourra jamais ébranler le poids monstrueux de la sclérose sociale engendrée par des réformes décousues et sans lendemain initiées dans notre système éducatif ? Quelle marque de sérieux peut-on apposer au vernis trompeur de ces loups constamment à l’assaut du pouvoir en Haïti, mais déguisés en philanthropies et patriotismes affairés ?

Ce savoir de bagatelle, de pacotille présenté sous un faux jour, drapé sous le couvert d’une quête vers l’excellence et d’un retour au terroir s’avère, en fin de compte, une pondeuse d’ignorants patentés, de voleurs éhontés et d’aliénés mentaux. La question la plus importante, à ce point de nos considérations pertinentes, se formule ainsi : pourquoi l’arène politique est-elle toujours bouleversée et presque toujours peuplée des garnements à réputation douteuse et dont la conduite politique subséquente confirme l’indignité ?

Il va de soi que le pouvoir tombe toujours sous l’emprise soit de l’incompétence, soit de la corruption la plus indigne. Dans le premier cas, l’incompétence étant une marionnette sans valeur motrice intrinsèque, elle se laisse faire en se pliant aux vents les plus contraires et aux influences les plus préjudiciables pour la nation. Dans le second cas, les forces corruptrices sont tellement envahissantes qu’elles polluent l’espace politique et tendent même à asphyxier la nation entière. Quelles sont les caractéristiques de ces entités dénommées forces corruptrices ? Entend-on par-là la bande de ceux qui se donnent aux avatars extérieurs se proposant de démanteler systématiquement notre nation et son avenir, mais qui s’adonnent aussi, corps et âme, à exécuter aveuglément un agenda contraire au dessein historique de la nation haïtienne ? La seule réclamation de la troupe des corrompus est consignée dans leurs petites miettes personnelles dont la double insignifiance pour la nation est renversante. Cela nous amène, bien sûr, après avoir le pouvoir sur le pouvoir de l’avoir.

Le démantèlement systématique actuel de la structure institutionnelle de l’État ne s’avère en rien accidentel. Avouons-le, humblement, qu’un État doté d’institutions fonctionnant même avec un rendement minimum produit et maintient une image décente, et à la rigueur acceptable. On ne peut certes convenir que l’image passée et l’image actuelle de la société haïtienne soient les reflets d’une production institutionnelle même réduite. En effet, l’Avoir d’un État Nation doit provenir de deux sources principales. En outre, elles assurent une circulation équitable tant de la richesse nationale que des opportunités offrant l’accès à la prospérité et au bonheur.

Tout le monde sait que les deux origines précédentes en question sont incarnées dans l’État. Car la connotation législative de l’État se rapporte à son rôle de supérieur hiérarchique en matière d’accès équitable aux privilèges et aux opportunités qui s’ouvrent automatiquement sur l’égalité socio-économique. Cela donne aussi lieu à une absence insupportable et irremplaçable, car l’État est la forme idéale consentie par tous les ressortissants d’une nation et dont l’obligation primordiale est la sauvegarde des intérêts collectifs. Toutefois, comme c’est le cas en Haïti, l’absence ou la faillite de l’État joue en faveur du secteur privé qui s’enhardit dans ses réclamations particulières et se propose même, le plus souvent, de définir les règles du jeu.

III- Au Sommet de la Déchéance nationale

Quiconque siège, actuellement, dans la fonction publique, en Haïti, n’est pas investi de la dignité institutionnelle véritable octroyée par le service citoyen. La débandade qui caractérise l’état actuel de la nation haïtienne n’est explicable qu’en référence au contrôle entrainé par la disponibilité de la richesse collective ainsi que l’accès sans préjugé de tous les citoyens aux privilèges et aux opportunités offerts par l’État. L’Avoir, dans le contexte haïtien, se réclame d’une politique défavorable à la nation puisqu’enclavée entièrement dans une course aveugle au gain sordide, aux profits effrénés illimités avec, en outre, des responsables haïtiens enclins à célébrer les funérailles de la nation haïtienne pourvue qu’ils obtiennent un titre creux et de petits intérêts personnels baignés dans les baves puantes et écumantes de la bassesse et de la honte.

IV- L’État, Source de la Symétrie du Savoir, du Pouvoir et de l’Avoir

Depuis la plus haute Antiquité, le commerce est la norme primordiale de la satisfaction des besoins de l’homme en société. D’où le troc comme l’une des formes initiales d’échanges et de négociations. Nul ne saurait donc s’opposer au commerce, au libre-échange, et aux investissements fructueux. Ce qui retient notre attention dans le cas d’Haïti, c’est le drame du règne de l’homme à la bourse pleine trônant au-dessus de nos lois et subjuguant dans la boue le reste de la nation. Tout le monde sait que de nos crises politiques découlent une minimisation outrancière de notre pouvoir d’achat, de notre standard de vie, donc de notre place sur l’échiquier politique international. Tout le monde sait qu’on nous dérobe à vil prix la production nationale – s’il en existe encore une – pour nous offrir à un prix exorbitant des produits de qualité inférieure non soumis à un système d’inspection rigoureuse. Cela s’appelle détenir le monopole économique. Il en résulte ce qui suit : l’activité commerciale devient normative de notre culture, donc s’érige en système – ou en un antisystème – particulièrement sur le plan politique.

Illustrons un peu ce qui vient d’être dit. On importait et fabriquait des outils agricoles. On en formait des troupes de laboureurs de la terre œuvrant de manière acharnée pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. C’était, peu ou prou, une agriculture de subsistance. Parallèlement, des vagues d’idioties entouraient le travail de la terre, le qualifiant d’inférieur et érigeant un clivage étanche entre son mode de vie subséquent, son contexte social et les ressortissants du centre métropolitain. Cela s’effectue dans le but précis de transformer le très utile agriculteur en consommateur achevé et de le maintenir dans la plus aveugle dépendance sans que ne reste pour lui le plus mince espoir d’aller en avant, de progresser.

Affirmons, en ce sens, que le commerce, par définition, est légitime et noble. La pratique qui consiste à dévaloriser énormément ce qui est produit et offert par un compétiteur relève de la mafia. Cela produit l’aigreur, la frustration, mais aussi, sur le plan de l’autorité financière, une sous-classe démographiquement majoritaire, mais rabougrie, terrassée, asservie et sans aucune capacité intrinsèque de se relever. Cette pratique enfreint la règle d’or de l’offre et de la demande. C’est la même chose qui se produisit avec la compagnie nationale de transport CONATRA, une initiative mort-née s’ajoutant aux dépenses fortuites subies par notre nation. Mentionnons deux (2) autres initiatives beaucoup plus récentes. Il s’agit d’abord de la communication téléphonique. Ce service a été offert à partir d’une compagnie supervisée directement par l’État. Récemment, sous prétexte qu’elle ne peut satisfaire les besoins de sa clientèle,  on lui substitue l’option unique d’un service prépayé aux enchères avec les mêmes ou encore plus de défectuosités. Dans la même veine, les autobus et les camionnettes sont remplacés par la motocyclette. Quel est le dénominateur commun dans tout cela ?

V- Qui Sommes-nous pour exiger la qualité ?

Les pratiques commerciales en vigueur en Haïti sont le miroir fidèle de la mentalité qui gouverne la conduite de nos politiciens et de nos intellectuels. Nous connaissons tous l’Histoire du professeur qui refuse de révéler les références bibliographiques des informations qu’il transmet à ses élèves ou étudiants pour la raison primordiale qu’il veut demeurer l’ange de la connaissance venu du ciel et pour la raison supplémentaire qu’il peut leur mentir à son gré. Voilà ce qui s’appelle une préférence pour les pacotilles, une mentalité de ghetto avec bien sûr, pour certains, d’extraordinaires profits. On préfère la croupe dangereuse d’une motocyclette au lieu de s’asseoir à l’intérieur d’une camionnette ou d’un autobus. On préfère les haillons venus d’ailleurs au lieu des vêtements stylisés confectionnés par nos tailleurs. On préfère les suggestions maladives de réformes éducatives fallacieuses au lieu d’un souci de performance, d’érudition et d’égalité de nos élites sur le plan international. On préfère les aliments importés sans se soucier de leur évaluation judicieuse par un laboratoire national digne du nom. On préfère l’arbitrage de l’étranger n’ayant rien à voir avec notre société au lieu de la manifestation de la gratitude et du respect envers l’institution génitrice de notre nation, la digne héritière de l’Armée insurrectionnelle, les Forces armées d’Haïti. On préfère enfin des intrus à la tête de l’État, des aventuriers sans feu ni lieu, sans mandat, sans reconnaissance légale préalable d’une institution reconnue de l’État. Le dénominateur commun revient avec une laideur effrayante, elle nous dévoile non pas la préférence du peuple haïtien, mais la soumission de celui-ci au trivial et à l’indignité dans tous les sens.

VI- Gains sordides ou Haine inouïe

En regardant de près nos lieux communs de l’Histoire, nous avons du mal a accepté que le mal haïtien soit uniquement la conséquence de l’avarice de certains commerçants, des investisseurs. Par contre, notre présentation de certains faits révèle un élément central, un vecteur directeur pour ainsi dire, c’est la volonté effrénée de rabaisser le citoyen haïtien, de ternir son image, de l’égaler à un démon, de semer la confusion au sujet des faits les plus saillants de son histoire, voire d’anéantir son histoire en la ravalant à de la démagogie.

Voici quelques brèves excursions factuelles qui illustreront fort bien le drame actuel enveloppant la nation haïtienne. Au lieu de parler des problèmes véritables du pays, on s’attarde dans des vétilles dont la valeur très relative ne fait pas vraiment de différence dans la balance de la construction nationale. Haïti est réduit à la mendicité dans tous les sens. Quand on sait que la distance séparant Haïti de Cuba est insignifiante, on se demande pourquoi cette nation sœur se vantant fièrement de son armée innombrable de médecins qualifiés n’a pas usé de cette même intelligence supérieure pour doter sa grande sœur, la République souveraine d’Haïti, d’un grand campus médical, dans la zone de la Grand-Anse formant des médecins qualifiés gratuitement et en un rien de temps dans la dignité qui convient à sa grande sœur et non dans la hautaineté de l’assistanat et de la dépendance humiliante ? Ou que dire et que penser de ces affairistes s’intitulant philanthropes qui appellent nos enfants orphelins alors que ceux-ci n’ont perdu aucun de leurs parents ? Nous pouvons exemplifier cette liste de manière interminable.

Le point central demeure le même : prouver perfas et nefas que cette « bande de petits nègres » ne répondra jamais aux standards universels d’une nation digne du nom. Figurez-vous le harcèlement vécu par une famille que l’on oblige à accueillir des étrangers qu’elle ne connait en rien, des inconnus à la vie ténébreuse et à la conduite douteuse, mais qui serait en son sein pour lui dicter l’art de bien vivre, alors que, chez eux, la merde est à peine masquée par un léger vernis d’apparente harmonie sociale tolérable. En vérité, le drame actuel de la nation haïtienne est illustré de manière magistrale dans un texte projeté sur l’écran cinématographique et qui s’intitule « Finding Forester.» En vérité, quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage !

VII- Le jeu des contradictions et l’ironique amitié politique

 

En résumé, ceux qui nous déclarent des sous hommes, des riens du tout, orchestrent des preuves en vue de la vérification de leurs affirmations en prenant plaisir à nous avilir et à nous anéantir littéralement. Puisqu’ils disent que nous ne sommes qu’« un amas d’ordures dispersé au hasard » d’un territoire géographique, ils s’ingénient à le prouver envers et contre tous, et ils prennent, fort malheureusement, un refuge politique et économique sous le déguisement d’un petit groupe d’Haïtiens n’ayant en commun avec la nation que leur acte de naissance. Car, quand on sait ce qu’on peut réaliser avec un million de dollars, on se demande s’il existe deux sociétés haïtiennes, l’une fictive où le budget des ONG se disperse, et l’autre, la vraie, où rien de sérieux ni de concret ne s’achève. Il nous semble aussi que, grâce à une amitié hors pair avec Haïti, l’arsenal international est accessible aux éléments les plus dangereux de la société haïtienne, alors que les produits de première nécessité accusent, chez nous,  une cherté légendaire. En politique, la mesure d’urgence baptisée « Crise humanitaire » octroyant le statut d’immigrants aux ressortissants haïtiens commande la répudiation simultanée du groupe au pouvoir en vue de remédier à la situation en toute célérité. Le contraire est un jeu de bouffons, un cirque, une mauvaise blague.

Quand le support et le soutien vont constamment aux voleurs et aux criminels, on en conclut qu’une affinité et un objectif commun rassemblent les parties concernées. Et l’affirmation d’Abraham Lincoln que voici revêt ici son importance la plus significative, la plus axiomatique : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. »

 

Rabbi Yaakov Betzalel HaShalom                                                                                                                 Président du Parti politique Réveil de l’Esprit Dessalinien (RED)                                                                       # 10 Porte des Etoiles, Grand-Goâve, Haïti (W.I)                                                                                          Téléphones : (509) 47 40 15 66 ; (509) 36 05 00 10 ; (509) 35 49 74 01                                                                  E-mail : haleyvtov1hazahavtahor@gmail.com  

 

[1] Yaakov Betzalel HaShalom, Crépuscule Fumant, Recueil de poèmes publié par E. Leroux, Port-au-Prince, Haïti, 1985.

[2] Un haïtien ? ou un allemand ?

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