Toutes les folies !

En cette fin d’année, les incertitudes ont la vie dure. Le tribunal électoral a demandé le recomptage de 12 % des procèsverbaux sur une base aléatoire. C’est une décision correcte, car statiquement parlant, ce recomptage devrait permettre de continuer d’un bon pied. On dit bien devrait, car pour certains acteurs sur la scène politique, cette décision ne signifie rien vu que leur but est d’éliminer l’un des candidats en lice alors qu’entre ceux qui resteront on ne pourra éviter une lutte sauvage, féroce, pour le contrôle de ce qu’au fond ils considèrent comme une mangeoire. L’État ! Si ce qu’ils reprochent au candidat donné gagnant en préliminaire par le CEP peut avoir une quelconque validité, aucun d’entre eux ne peut se prétendre être blanc comme neige. La corruption est partout. Le dédain du peuple aussi. Le désir forcené également d’accéder au pouvoir en recourant à toutes les magouilles possibles.

En cette fin d’année, les incertitudes ont la vie dure. Le tribunal électoral a demandé le recomptage de 12 % des procèsverbaux sur une base aléatoire. C’est une décision correcte, car statiquement parlant, ce recomptage devrait permettre de continuer d’un bon pied. On dit bien devrait, car pour certains acteurs sur la scène politique, cette décision ne signifie rien vu que leur but est d’éliminer l’un des candidats en lice alors qu’entre ceux qui resteront on ne pourra éviter une lutte sauvage, féroce, pour le contrôle de ce qu’au fond ils considèrent comme une mangeoire. L’État ! Si ce qu’ils reprochent au candidat donné gagnant en préliminaire par le CEP peut avoir une quelconque validité, aucun d’entre eux ne peut se prétendre être blanc comme neige. La corruption est partout. Le dédain du peuple aussi. Le désir forcené également d’accéder au pouvoir en recourant à toutes les magouilles possibles.

En fait, avec cette faim de pouvoir, qui transforme les hommes en bêtes sauvages, l’on se retrouve presque devant un cul-desac. La majorité des citoyens qui ont déjà leur opinion sur la question se calfeutrent chez eux, soit par peur, soit par dédain de ce jeu qui se joue à leur détriment. Une petite minorité agissante, maniant menace et violence, à la mode bolchevik ou simplement terroriste, est prête à tout pour faire basculer le jeu sur un terrain où elle peut s’emparer du pouvoir et parler au nom du peuple. Quel que soit le résultat de ce recomptage, on aura toujours ces contestataires violents, dans un camp ou dans l’autre qui pense que la seule honnêteté dans le processus électoral consiste à leur remettre le pouvoir même s’ils sont en minorité.

Pour sortir de ce cul-de-sac, il faudrait une justice sans faille et un État capable d’utiliser la force si possible pour faire respecter la décision des urnes quand les perdants deviennent fous et agressifs, quel que soit le camp auquel ils appartiennent. Aucune société ne peut se permettre, en ces temps où le terrorisme frappe partout, de faire preuve de faiblesse devant des minorités décidées à imposer leur décision par l’intimidation et la menace.

Le monde aujourd’hui affiche ses folies. Toute une gauche et des nuées de bien-pensants ont appuyé Hillary Clinton contre Trump. En oubliant curieusement que l’establishment américain était aussi contre Trump. Un establishment auquel la planète entière a tant à reprocher ! Les grands électeurs américains ont désagrégé les derniers rêves de tous ces étranges supporters d’Hillary Clinton en faisant de Trump, définitivement le nouveau président américain. Aux États-Unis, on fait beaucoup cas de la pérennité des institutions. Le respect des règles du jeu est un principe sur lequel les Anglo-saxons ne tergiversent pas.

Les règles chez nous, y en a-t-il ? Il y a bien sûr le faire semblant. On a toujours recours aux artifices légaux, aux grands discours sur le respect du vote populaire, etc. Quiconque s’attache seulement au paraître a toutes les chances de partir à la dérive. Ici, seuls comptent les intérêts. Autre part, les intérêts sont aussi sur la table. Sauf qu’entre civilisés, on accepte des règles pour ne pas se rabaisser au niveau des bêtes sauvages. Au vu de ce qui se passe sur notre scène politique avec en retrait les groupes économiques qui tirent les ficelles, on ne semble pas craindre de se perdre dans l’animalité.

Gary Victor

 Par contre, ces derniers doivent se transformer en Brigades de surveillance de l’Environnement. Ils auront la mission de renseigner des instances de l’État quand un propriétaire ou un locataire de maison, qui reçoit l’eau à gogo et l’électricité sans payer un sou, ne renvoie pas l’ascenseur : un coup de balai sur le trottoir. Sinon, c’est la pénalisation, le « bill » de l’insalubrité acheminé contre le « citoyen malpropre ». En retour l’État doit faire enlever les piles d’immondices dans les quartiers vers des décharges.

 Il s’agit d’encadrer ces mouvements d’assainissement pour que le travail entamé ne demeure pas que celui d’une fête, d’une occasion politique ou d’une conscience momentanée face à notre Babel. Ce lieu fabriqué où l’on éprouve une espèce d’extase à nous accuser l’un et l’autre…

Pierre Clitandre

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