Santé et sécurité au travail en Haïti

Depuis deux décennies (2003-2023), plusieurs institutions internationales, notamment le Bureau international du travail (BIT) et ses autres partenaires, célèbrent la Journée mondiale sur la sécurité et la santé au travail, le 28 avril. Une belle occasion pour promouvoir une culture de sécurité et de santé au travail.  

Dans la présentation de cette journée, qui visait initialement à rendre hommage aux victimes des accidents et des maladies du travail en 1996, il est fait mention que : « Le Bureau international du travail a publié un rapport “La sécurité en chiffre”, qui montre que 2,2 millions de travailleurs dans le monde meurent chaque année dans le cadre de leur travail, à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, soit 5000 personnes par jour ».

Des pistes importantes de recherche et de réflexion qui peuvent grandement aider les décideurs, ou l’ensemble des acteurs, tant du privé que du public, à mieux planifier et à prévenir les différentes formes de risques liés au travail. On peut citer : sécurité et santé, les maladies et le travail, les accidents et les maladies, la sécurité et les pays en développement, et pourquoi pas des pays atypiques comme Haïti ?

Des accidents et maladies sont à prendre en compte dans le cadre de cette célébration, qui invite à une prise en compte des défis, des difficultés et des défaillances dans l’écosystème du travail d’ici ou d’ailleurs. « L’augmentation des accidents du travail et des maladies professionnelles continue. Une nouvelle du BIT nous apprend que le nombre d’accidents du travail et de maladies professionnelles est en augmentation du fait de la rapide industrialisation dans certains pays.

 

Dans le cas précis d’Haïti, il faudrait inscrire une telle démarche similaire à partir des investissements à soutenir dans la recherche des données statistiques afin de réaliser un état des lieux autour de cette problématique nationale et transversale. Plus qu’une urgence, à la fois politique et économique, sociale et durable, il nous faut prendre les mesures appropriées pour anticiper le pire, et solutionner les problèmes actuels en termes de prévention, d’environnement, d’encadrement.

Les chiffres sont alarmants : « Il se produit chaque année, près de 268 millions d’accidents du travail non mortels dans le monde, et 160 millions de nouveaux cas de maladies professionnelles qui sont enregistrés chaque année », rapporte l’OIT, tout en soulignant que « près de 4% de la part des indemnités et absences du travail sont dues aux accidents du travail et aux maladies professionnelles dans le PIB mondial ».

 

Dans la célébration d’une telle journée internationale, elles sont nombreuses les institutions partenaires qui participent dans les recherches, les réflexions et les recommandations pour le bien-être de l’ensemble des acteurs du marché du travail, dans chaque pays et dans chaque secteur d’activité.

De l’Organisation internationale du travail (OIT) en passant par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en dehors des gouvernements et de l’ensemble des agences, organisations et d’autres institutions spécialisées, elles sont nombreuses les institutions qui participent dans l’univers du travail, et qui s’accordent à prioriser la recherche de solutions autour de la problématique de la sécurité et de la santé.

 

Dominique Domerçant

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