« Crise »

Le ridicule haïtien passe forcément par le fait que la plupart des acteurs politiques nous forcent à croire que la crise est à la fois un prétexte et une motivation pour faire n’importe quoi. Évidemment, cette passion de la crise n’est pas gratuite.

Elle ruine des espoirs autant qu’elle gonfle les ambitions de certains. Dans tous les cas de figure, cette crise n’altère en rien le destin inquiétant et mortifère du pays. Plus les jours passent, plus on scrute la crise de toutes les manières qui soit, plus les débats s’intensifient, on se rend compte que nous tournons en rond ou que des esprits malins sont en train de tourner le peuple haïtien en bourrique.

La crise, en effet, génère des intentions, quelquefois des accords et toujours des désaccords. Les dernières semaines sont riches d’enseignement au point que plus d’un pense qu’il faut sortir de cette obsession. Le mot crise est celui qui est le plus répété dans toutes les interventions publiques. Tout porte à croire que la classe politique ne peut se développer qu’en période de crise.

La population, les entreprises en paient les conséquences économiques et sociales. Pourtant, l’inquiétude est croissante pour des institutions et des secteurs du pays.

 

La Rédaction

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