Le sénateur Patrice Dumont affirme être de plus en plus attaché aux principes légaux

Le sénateur de l'Ouest, Pierre Paul Patrice Dumont, qualifie de « faute administrative grave » le fait d'interdire aux parlementaires révoqués, par le tweet présidentiel, d'accéder au Parlement. Le parlementaire qui cherche encore la preuve de l'authenticité du document promet d'écrire à la direction de la Police parlementaire, au Bureau du Sénat amputé de 2/3 et à chaque sénateur restant en vue de tirer au clair la situation.

Réagissant à la note, qui circule à travers les réseaux sociaux, relative au fait que la Police parlementaire aurait interdit aux sénateurs dont la révocation du mandat le 13 janvier dernier fait polémique, le sénateur de l'Ouest, Pierre Paul Patrice Dumont ne cache pas sa déception. Il se dit encore en quête de preuves de l'authenticité du document. Selon lui, ce serait une faute administrative grave si ce document se révélerait vrai et que l'émetteur serait réellement celui indiqué dans la note. En attendant la confirmation ou non, l'ancien journaliste promet de mener des actions visant à faire lumière sur le dossier.

« Nous allons passer des suivis non administratifs à des démarches administratives en écrivant à chaque sénateur séparément, au Bureau du Sénat et à la direction de la Police parlementaire », annonce-t-il arguant que cette dernière, dans le cas ou la note serait authentique, n'a pas intérêt à s'immiscer dans un éventuel conflit opposant sénateurs. Le parlementaire dit regretter que toute l'administration publique suive un tweet présidentiel sans valeur de décret ni d'arrêté. Le sénateur ajoute que le chef de l'État, une fois de plus, a outrepassé ses droits en interprétant une loi.

Celui qui a toujours manifesté son soutien aux neufs sénateurs protestataires veut encore accorder bénéfice du doute à ce qui en reste du Sénat. Répondant à une question d'un confrère, le professeur pense qu'il serait très malhonnête dans le sens où le Sénat serait caché dans l'ombre de la Police parlementaire pour prendre une telle mesure. Le sénateur, malgré le silence qui règne autour de ce dossier, ces derniers jours, réitère son soutien, pas spécifiquement aux élus estimant leurs droits lésés, mais aux principes, en l'occurrence : la Loi électorale et la Constitution. Le parlementaire plus loin a informé qu'il a déjà transmis le document à tous les sénateurs qui, pour l'heure, gardent le silence.

Rappelons dans la foulée qu'il était le premier à dénoncer la décision du chef de l'État constatant par un simple tweet la « fin » du mandat de neuf sénateurs.

Daniel Sévère

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

0 COMMENTAIRES