Les résidents de l’HUEH exigent la libération de Junior Daris et d’Emmanuel Joseph

Les résidents de l’Hôpital universitaire d’État d’Haïti (HUEH) sont de nouveau touchés par l’insécurité suite à l’enlèvement de deux médecins résidents finissants le 2 avril dernier à la rue Catalpa une zone à Delmas 75 au moment où ils allaient présenter leur thèse de fin de cycle en vue d’obtenir le titre de spécialiste en médecine interne. En effet, Junior Daris et Emmanuel Joseph sont toujours entre les mains des ravisseurs. Ce 4 avril, ses confrères demandent à ce qu’ils soient mis en liberté pour pouvoir continuer le travail.

Lors d’une conférence de presse dans les locaux de l’HUEH, deux médecins résidents se sont penchés sur l’enlèvement de deux collègues de l’institution ainsi que le mode de fonctionnement de ce centre qui, selon eux, se détériore jour après jour.

 

 

Samuel Faldor, un orthopédiste, a mentionné que l’insécurité est l’une des causes du dysfonctionnement de l’espace. À part ça, il a fait savoir que malgré les nombreux mouvements de protestation pour exiger une meilleure condition de travail, rien n’a changé.

 

« Nous sommes des cibles pour les kidnappeurs et pourtant les autorités nous piétinent sans penser à résoudre les problèmes de l’espace », a poursuivi le cadre sanitaire 

 

Cependant, des journées de grèves n’ont généré que des promesses faites par les dirigeants.

 

« Plusieurs rencontres ont été tenues pour trouver une sortie de crise, et les décisions adoptées n’ont pas été respectées » toujours selon Samuel Faldor 

 

De son côté, Vernus Maximin a relaté que des malades se trouvent dans une impasse durant cette période difficile, la partie logistique ne répond point aux besoins des patients.

 

« Tout est mal organisé dans cet établissement de santé. Les traitements envers employés et malades sont désastreux », a déclaré le chirurgien qui espère que les dirigeants vont s’en charger pour rendre stable le fonctionnement de ce centre hospitalier.

 

Plus loin, il en a profité pour demander la libération de ses camarades séquestrés. 

 

Entre-temps, dans un communiqué, le Rectorat dénonce et condamne l’enlèvement des deux membres de l’Université d’État d’Haïti.

 

Véron Arnault 

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