INSALUBRITÉ

Plusieurs endroits de la capitale et ses périphéries sont inondés et jonchés de tonnes d’immondices

Des citoyens de la 3e circonscription de Port-au-Prince sont de plus en plus dans l’impasse à cause des nombreux détritus emportés par des eaux stagnantes pendant la tombée de la pluie dans la nuit du 11 au 12 avril. Dans les quartiers de Bolosse, Bicentenaire et Portail-Léogâne, certaines activités ont été paralysées suite à des eaux boueuses et des immondices qui bloquent plusieurs axes. Cependant, des citoyens avec des brouettes, pelles, râteaux et autres matériels se sont efforcés pour déblayer l’espace malgré qu’ils sont incapables de tout faire tout seuls. Sur ce, ils demandent aux autorités de leur venir en aide.

Dans la matinée du 12 avril, des résidents du Bicentenaire ont été contraints d’aller vaquer à leurs activités par rapport aux difficultés rencontrées lors de leur passage soit sur des morceaux de blocs ou encore enfiler des plastiques à leur pied pour éviter d’être salis.

 

 En effet, logé au boulevard Harry Truman, le collège Jacques Vital-Herne n’a pas pu fonctionner en raison de l’eau et des déblais qui ont envahi la cour de cet établissement. Cependant, des écoliers ont tenté de se présenter, malheureusement, avoir l’accès à ce centre éducatif a été compliqué.

« Je n’avais pas pensé que cette pluie allait m’empêcher de suivre les cours, alors que les membres du petit personnel font le maximum pour sauver cette journée. Dommage, il n’y a pas d’autres choix que de regagner ma demeure », a déclaré un élève de la NS4 qui a fait savoir que des maisons sont remplies de déchets.

 

De la 5avenue Bolosse jusqu’au rond-point du Bicentenaire, des résidents sont dans une pénible situation, où beaucoup d’entre eux se sont mis au travail pour nettoyer leur quartier malgré leur faible moyen.

 

À Coq d’or, une impasse de la rue du Magasin de l’État, c’est le même cas de figure.  Des entrepôts et des boutiques sont restés fermés.

 

« À part de deux engins envoyés pour nettoyer la ravine, malheureusement ils sont restés cloués à cause d’une panne depuis plusieurs jours. Avec le peu que nous avons, nous nous efforçons pour débarrasser les ruelles et redémarrer notre besogne avec laquelle on gagne notre pain quotidien », a fait savoir un mécanicien qui essaie de nettoyer son site de travail.

 

Veron Arnault

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