En grève depuis le 7 mars 2023 dans les 18 juridictions du pays et les cours de la République, l'Association nationale des greffiers n'en démord pas et maintient la grève jusqu'à nouvel ordre.
L'ANAGH déplore un relâchement chez certains greffiers, leur lançant un appel à se ressaisir pour la bonne cause du mouvement.
Lors d'un entretien téléphonique pour le journal Le National, le président Me Martin Ainé a félicité la détermination des greffiers et commis de parquet qui jusque-là depuis le lancement du mouvement le 7 mars dernier.
Il a également eu des propos de ralliement à certains greffiers qui ont accepté de participer à des assises oubliant du coup le combat dans lequel ils se sont engagés.
L’ANAGH dit constater le manque de volonté des autorités à satisfaire les revendications justes et fondées des greffiers et commis de parquet de la République en vue d'une sortie de crise. Ainsi, elle est obligée de poursuivre avec le mouvement.
En effet, Me Ainé dit attendre que des avancées réelles soient constatées, par rapport aux promesses qui ont été faites par le ministère de la Justice.
Selon Me Ainé, une importance capitale est accordée aux greffiers et commis de parquet en dépit des différents atermoiements qu'ils ont rencontrés dans la lutte pour l'indépendance de la justice dans le pays.
Enfin, LANAGH dit prendre acte que les autorités du pays n'ont fait preuve d'aucune compassion pour les justiciables, spécialement les prisonniers qui se retrouvent dans les centres carcéraux du pays et qui n’aspirent qu’à être entendus par leur juge naturel.
Gérard H Resil
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