« Humanitarian parole »: le sous-secrétaire principal adjoint chargé de communication au département de la Sécurité intérieure (DHS), Luis Miranda, fait le point

M. Luis Miranda, sous-secrétaire principal chargé de communication au département de la Sécurité intérieure DHS,  a analysé,  lors d'une conférence virtuelle avec des journalistes haïtiens ce 24 mai 2023, les circonstances et les faits connus sur la politique d'immigration des États-Unis particulièrement sur le nouveau programme humanitaire lancé depuis le 05 janvier par l'administration Biden- Harris.

 

 

Malgré la fin du « Titre 42 », les mesures restrictives contre les migrants perdurent.

Un article issu d'une loi de Santé publique datant de 1944, et qui a été évoqué par les États-Unis pour permettre l'expulsion de plus de 28 millions de personnes depuis 2020.

Le code 8 du Code américain relatif aux lois sur l'immigration est de nouveau en vigueur permettant de traiter avec quiconque désireux de franchir la frontière des USA.

Il est donc conseillé à  tous ceux et toutes celles, qui souhaitent migrer chez l'oncle Sam, de recourir aux voies légales.

 

Lors de ces échanges avec la presse, M. Miranda s'est félicité des procédures légales qui existent et des avancées de ces programmes pour ces 4 pays Cuba, Haïti,  Nicaragua, et le Venezuela qui prévoit 30 000 migrants par mois sans quota par pays.

Il a voulu décourager ceux-là qui veulent migrer illégalement aux États-Unis par voie maritime sont  aux processus légaux.

 

En ce qui a trait aux personnes qui ont postulé, en attente depuis 90 jours, M. Mirlanda a rappelé que le processus est limité à 30 000 individus par mois, en rassurant que les personnes déjà dans le système auront plus de chance d'être prises en considération. Ce programme a donc un impact direct sur la vie des personnes, avec une diminution considérable des exploitations par les cartels et offre des opportunités directes aux migrants.

 

En gros, le programme suit son petit bonhomme de chemin en dépit de certaines informations erronées diffusées à regretter M. Miranda. « Il est essentiel de clarifier que le programme n'a jamais promis de paiement mensuel de 400 $. En revanche, il garantit la possibilité pour les bénéficiaires de demander un permis de travail après avoir foulé le sol américain.

 

Rappelons toutefois que le sort de ce programme sera connu le 13 juin prochain par le juge Drew Trupton du tribunal du district Sud de Texas dans le cadre d'une action en justice contre le département de Sécurité intérieure DHS. Plainte déposée par 20 États américains, dont le Texas, l'Alabama, l'Alaska, la Floride,  le Kansas et le Kentucky.  

 

Gérard H Resil 

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

0 COMMENTAIRES