Les usagers continuent à se plaindre par rapport aux nombreuses difficultés rencontrées lors des prises de rendez-vous sur l’application DELIDOC ainsi que le dépôt de leurs pièces dans les centres d'immigration. En ce sens, plusieurs ont critiqué, ce 12 juin, les autorités qui depuis la mise en place du portail web ne font rien pour assister les demandeurs.
L’affluence continue devant les bureaux d’immigration où des citoyens tentent de déposer leurs pièces en vue de la demande du document de voyage. Un exercice qui semble être plus compliqué de jour en jour.
Delidoc, un portail web lancé le 31 mars et opérationnel le 10 avril dernier, ne satisfait pas non plus les besoins des usagers qui critiquent les responsables qui ne fournissent pas des services de qualité à travers cette application.
Une fois de plus, des dizaines de personnes ont été remarquées à la rue Lamarre, au centre de Port-au-Prince, devant les locaux du centre d’immigration. La majorité d’entre eux sont venus pour la demande de passeport alors que d’autres pour y sont présentes pour la carte d’identification nationale.
Rencontré avec une enveloppe jaune qu’il utilise pour mettre ses papiers, un usager a fait savoir qu’il s’est présenté ici pour une troisième fois puisque le 8 juin dernier, date à laquelle il a eu le rendez-vous, les bureaux étaient fermés.
« Laisser ma maison dans la commune de Pétion-Ville pour me rendre ici, ce trajet est coûteux, cependant je dois le faire pour finaliser ma demande de passeport. Rien n’est administré ici, des racketteurs nous rançonnent, parfois ils exigent 15 000 gourdes comme montant dépendamment de l’effectif », a poursuivi le citoyen.
De son côté, un élève du lycée du Cent cinquantenaire a déclaré que des policiers utilisent leur force pour faire passer leurs proches avant tout le monde. Il a ensuite relaté que des employés de cettedite institution utilisent la rackette pour faire leurs beurres.
En outre, ce dernier appelle à la mobilisation des citoyens en vue de se soulever pour stopper toute action corruptible qui les empêche de remplir leur formulaire pour avoir leur document de voyage.
Pareillement, dans le bureau logé à Delmas 31, dès l'entrée jusqu’à la porte de la salle des machines, des racketteurs poursuivent leurs activités de rançonnage sans aucun gène. Ils s'y installent soit pour permettre aux demandeurs de prendre un rendez-vous en ligne ou les faciliter l’accès à la salle.
Face à cette situation, Jean Bernard ainsi connu a dénoncé plusieurs responsables de ce centre qui s'adonnent à ces actes décevants. En ce sens, il demandé main-forte à de nobles policiers en vue de mieux gérer la situation.
Veron Arnault