Le comité directeur du Syndicat des employés de l’autorité nationale SEAPN réclame des mesures contre l’insécurité en condamnant l'enlèvement du directeur départemental du Nord, Pierre Richard Joseph. Il en a profité pour demander aux autorités de se pencher sur la reconstruction sans délai du quai sud du port international de Port-au-Prince qui représente un manque à gagner pour l’institution.
Le syndicat des employés de l’autorité portuaire nationale dit s’inquiéter de la persistance de l’insécurité dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, après l’enlèvement du directeur départemental du Nord, Pierre Richard Joseph enlevé, à Torcel, le 17 juin dernier.
L’Association syndicale demande aux autorités de tout mettre en œuvre en vue de garantir la sécurité dans le pays et ramener du coup un climat de paix, susceptible d’apaiser les esprits des employés et ceux de la population tout entière.
Pour le président de SEAPN, Wilfrid Saintilus , des employés de l’APN sont victimes beaucoup trop souvent d’actes de kidnapping , ou certains ont été même tués ,se désole-t-il. Il est donc urgent pour que l'État haïtien puisse fermer ce robinet qui a déjà fait trop victimes, en appliquant des mesures drastiques pour réduire au silence les gangs criminels.
Par ailleurs, le secrétaire général Richard Delva à soulever un autre point toujours d’ordre sécuritaire, s’agissant du quai sud du port international de Port-au-Prince, endommagé depuis le séisme dévastateur du 12 janvier 2010.
Selon lui, il y a urgence de reconstruire et augmenter les capacités de l’APN, pour dynamiser le secteur portuaire national qui, à lui seul, porte plus de 85% du commerce national et aider l’APN à recouvrer sa pleine capacité d’avant 2010. D’où la nécessité pour tout le pays de supporter le projet de l’entreprise intitulé : Reconstruction du quai sud des installations publiques du port international de Port-au-Prince.
Pour le syndicaliste, non seulement le quai représente un danger d’effondrement pour ceux qui le fréquentent et pour toutes les installations portuaires.
Il a aussi évoqué le manque à gagner pour l’état haïtien en tenant compte de la quantité de navires qui ne peuvent accoster en même temps sur le quai.
Gerard Hirsh Resil
