Haïti dans l'œil de la tempête tropicale Bret

L’onde tropicale baptisée Bret a atteint les côtes antillaises, le 19 juin, et s’est transformée en tempête tropicale, a confirmé l’Unité hydrométéorologique  (UHM). Elle pourrait, au cours de la journée mercredi 21 juin, devenir un ouragan de catégorie 1, a alerté les prévisionnistes.

 

En effet, le 19 juin une annonce a été faite par la direction de la protection civile (DPC) concernant le passage d’une nouvelle onde tropicale qui a atteint les cotes des Antilles et qui pourrait provoquer des activités pluvieuses dans quelques zones en Haïti.

Selon l’Unité hydrométéorologique (UHM), Bret est déjà passé d’onde tropicale à tempête tropicale avec une vitesse de vent 65 km/h et se dirige vers l’Ouest.  

 

Lors d’une entrevue, le directeur de l’UHM, Marcelin Esterlin, a fait savoir que le passage de cette tempête peut provoquer des dégâts dépendamment de son évolution. En ce sens, dit-il, l'UHM suit de près l'évolution de Bret, notamment sa trajectoire et son intensité.

 

 « À une telle vitesse, malgré qu’il n’y a pas encore de danger signalé, il faut que les habitants restent vigilants pour éviter le pire », a alerté le directeur qui a pris en exemple les dégâts provoqués par les dernières intempéries à Léogâne.

 

Par ailleurs, le Réseau intégral haïtien pour le plaidoyer et l’environnement durable (RIHPED) a invité les citoyens à adopter certaines mesures pour se protéger durant la saison cyclonique qui a débuté le 1er juin dernier.

 

« Les citoyens doivent tout d’abord s’assurer que leurs maisons ne soient pas menacées soit par des arbres ou autres éléments destructifs, éviter de traverser les rivières en crue, rester loin des rivages, avoir une trousse de secours qui contient des objets utiles, etc. », a conseillé la coordonnatrice de l’organe, Marie Louise Russo qui a ensuite demandé aux autorités d’apporter leur soutien aux personnes vulnérables pendant les périodes difficiles.

 

De plus, elle a fait savoir que RIHPED et ses partenaires sont motivés pour secourir les habitants au cas où la situation se dégénère.

« On n’a pas assez pour supporter les sinistrés, cependant nous sommes mobilisés pour faire tout ce qui est de notre mieux pour remplir notre mission », a-t-elle précisé.

 

Parallèlement la protection civile continue d'inviter les personnes vivant dans des zones à risque d’être inondées à se réfugier dans des abris mis à leur disposition durant le passage des tempêtes et autres aléas climatiques.

 

Veron Arnault

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