Le Groupe concertation politique pour un compromis historique demande au Premier ministre de passer de la parole aux actes

Le Groupe «concertation politique pour un compromis historique» déplore la situation du pays qui s'envenime encore plus depuis deux ans sous  la gouvernance du Premier ministre Ariel Henry. Les membres de ce regroupement se sont exprimés lors d'une conférence de presse organisée, ce lundi 10 juillet à Delmas.

 

En effet, il peint un sombre tableau de la situation du pays, qui est marquée notamment par l'insécurité, l'instabilité politique, la hausse du coût de la vie, l'inflation, le blocage des rentrées nord et sud de la capitale.

 

Cependant, cette structure estime que la situation décriée dans laquelle patauge le pays, ces dernières années, est la conséquence de la mauvaise gouvernance des chefs d'État qui se sont succédé, qui n'ont jamais mis en place une politique de développement durable visant à mettre le pays sur les rails du progrès.

 

En ce sens,  le Groupe «concertation politique pour un compromis historique» critique les acteurs politiques qui n'ont pas su mettre de côté leurs différends pour trouver un consensus pouvant résoudre l'ensemble des difficultés auxquelles fait face le pays. «Depuis deux ans, il n'y a pas eu de consensus réel, ce que nous aurions pu considérer comme étant une entente est en réalité un consensus de faux-semblant», a déclaré l'ancien député Abel Descolines, l'un des membres de ce  groupe politique.

 

L'ancien parlementaire pense que le Premier ministre doit passer de la parole aux actes, tenant compte de l'impasse dans laquelle se trouve le pays. « Les membres de la population sont à bout de souffle. Ils ne peuvent plus patienter et attendre que les politiciens fassent des compromis afin de trouver un vrai consensus»,a fait remarquer l'ancien élu de Mirebalais.

 

Ainsi, le Groupe concertation politique pour un compromis historique invite le responsable du gouvernement à entamer les processus d'élargissement du Haut conseil de transition ainsi que l'accord du 21 décembre, en faisant choix des personnalités compétentes et capables de travailler pour l'avancement du peuple haïtien.

 

De plus, il demande au Premier ministre de soumettre aux membres du HCT les noms des potentiels candidats du Conseil électoral provisoire, afin de lancer le processus électoral afin que le pays puisse à nouveau avoir des élus dans les postes décisionnels. «Un nouveau gouvernement de transition plongera le pays encore plus au fond du gouffre», a souligné Abel Descollines.

 

 

Sheelove Semexant

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