Près de 200 candidats pour le poste de Premier ministre de la transition

À la fin de ce mois de mai, le verdict sera tombé pour savoir qui va diriger la période de la transition au côté du Conseil présidentiel comme Premier ministre. En moins d'une semaine, près de 200 personnalités ont soumis leurs dossiers comme candidats pour ce poste.

Pendant une période de trois jours, les pièces des candidats seront analysées et un groupe de 15 sera retenu avant le dernier carré qui concerne seulement 3 candidats. Depuis le lancement du processus jusqu'à sa fin ce vendredi 17 mai dernier, plus de 200 personnalités ont été inscrites en ligne et à la villa d'accueil.

Le choix du Premier ministre un grand défi pour le conseil présidentiel

Depuis leur installation en avril dernier, beaucoup critiquent la lenteur qui existe à travers les actions des membres du conseil présidentiel. Pour l'instant les regards sont fixés sur celui qu'ils vont choisir pour diriger le gouvernement de la transition.

Des secteurs de la vie nationale dont ceux de la classe politique, du secteur privé, ils ont tous leurs représentants à ce poste. Selon certaines sources, même au niveau des secteurs représentants le Conseil présidentiel de la transition (CPT), ils ont leurs préférences. Cette situation, selon certains observateurs, peut davantage compliquer la tâche des conseillers qui devaient choisir suivant des normes assez strictes et en toute impartialité le chef du gouvernement.

Par contre, les attentes sont nombreuses. De plus en plus de secteurs se montrent capables d'assurer cette tâche en dépit de la crise qui ravage le pays. On attend donc que le CPT se tranche sur cette décision assez importante et désigne dans les prochains jours, le prochain Premier ministre du pays.

Le profil de celui qui doit diriger le pays avec le Conseil Présidentiel

Parmi les noms des candidats cités pour le poste de Premier ministre, beaucoup attirent l'attention du public. Ces personnages sont notamment d'anciens fonctionnaires de l'administration publique qui ont pendant longtemps servi le pays.

Certains citoyens s'interrogent autour des échecs répétés des politiques en Haïti. « Comment pouvons-nous espérer les choses autrement lorsque ce sont les mêmes personnes qui contrôlent l'État», a déclaré Sonel Joseph, le responsable du Mouvement Koze Jèn yo. En ce sens, il confie que celui qui doit diriger la transition doit être un réformateur, un citoyen capable de rassembler toutes les couches de la nation, recadrer l'économie, capable de négocier auprès de l' étranger les intérêts de la nation et travailler pour le développement du pays.

De son côté, l'économiste Eddy Labossière souligne que le Premier ministre doit être indépendant des partis politiques, surtout ceux qui cherchent à contrôler le CP et obtenir le soutien de la communauté internationale pour arriver à ce poste. Il déclare donc que le prochain chef du gouvernement doit faire preuve de leadership et de caractère pour combattre la corruption au niveau des institutions étatiques.

 

Oberde Charles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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